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françois VINCENT
Inscrit le: 10 Nov 2009 Messages: 2
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Posté le: Jeu Déc 03, 2009 1:59 pm Sujet du message: probalilités |
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L'usage de logiciel de statistique pose des problèmes théoriques.
L'applicabilité de la Statistique à la Linguistique pose tant de question...
La langue est-elle une nomenclature ? On sait que non. Mais cette formule n'est pas seule, isolée, sans conséquences.
Peut-on dire : le mot "zeugme" a autant de chance de "sortir" que "et" , comme on peut dire, pour un dés à jouer, le "un" a autant de chance de "sortir" que "cinq". Faire des statistiques, c'est d'abord un choix; le choix d'une définition de ce qu'est une probabilité.
Un texte lu, ou une conversation, suppose d'abord une situation plutôt qu'une autre. Comme un dés à six faces et une dés à douze faces. Ceci est une façon de poser la définition des "probabilités conditionnelles". Celles-ci sont-elles définissables en Linguistique? Il faudrait pouvoir évaluer relativement quelle situation, quel genre et quel thème... Et cela serait immédiatement contradictoire avec le fait que n'importe-qui, n'importe quand, à la liberté d'inventer un discours nouveau (je ne dis pas par "nouveau" que ce discours viendrait de nulle part, "ex nihilo")... Peut-être peut-on citer le surréalisme ? Peut-on accorder au surréalisme une quelconque probabilité d'apparition (avant qu'il existe ? après qu'il existe? une fois qu'il s'est installé dans la langue et qu'il peut être nommé ? Quand il sera tombé en désuétude ?).
De la même façon, une forme "advient-elle" comme un "évènement" statistique ? Une "population" statistique est-elle assimilable à quelque chose dans la Linguistique ? Si oui, au prix de quelles hypothèses ? Des hypothèses compatibles avec quelle conception de la langue ? Des hypothèses compatibles avec les propriétés supposées dans les outils logiciels utilisés .
Tant de questions... |
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fiala Site Admin
Inscrit le: 19 Oct 2007 Messages: 1
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Posté le: Dim Déc 06, 2009 7:47 pm Sujet du message: Equiprobabilité |
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Contrairement à ce que pensent nombre de linguistes, la question de l’équiprobabilité statistique ne pose pas plus de problèmes en science du langage que dans d’autres domaines d’application dans les sciences de la nature ou de la société. Hormis peut-être pour les jeux, les distributions statistiques sont toujours déterminées par des paramètres, des structures, des codes, des situations, des contextes. Les distributions statistiques permettent d’objectiver, des mesurer et de contraster, des paramètres, stables, structuraux, invariants et des éléments variables. Naturellement cela implique de bien repérer les variables et les invariants, de construire quand il y a lieu des échantillonnages avec précaution et d’interpréter les résultats avec circonspection.
A quelles conditions les événements statistiques peuvent-ils rejoindre, manifester, mesurer des propriétés formelles des données ; tout le défi est là.
Un exemple : La répartition des objets (ustensiles, tessons, ossements, sculptures, etc.) dans un site archéologique (lieux, matière, formes, couleurs, etc) est déterminée par une « grammaire » des activités humaines qui s’y développaient et par les événements qui s’y sont déroulés.
Pour les sciences du langages, l’enjeu me semble résider dans l’articulation théorique et pratique possible, pressentie sinon explorée par Harris, entre distributions statistique et distribution statistique. |
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