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Productions individuelles
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Poster un nouveau sujet   Répondre au sujet    TEXTOPOL Index du Forum -> UFC: MLUB 154 Introduction à la linguistique de corpus
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jml
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Inscrit le: 11 Jan 2007
Messages: 152

MessagePosté le: Lun Fév 25, 2008 12:23 pm    Sujet du message: Productions individuelles Répondre en citant

Déposez ici le texte que vous avez rédigé en faisant "répondre" à ce message.

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MLUB.154MariaNe



Inscrit le: 01 Mar 2008
Messages: 1

MessagePosté le: Dim Mar 02, 2008 5:10 pm    Sujet du message: mlub_154 MariaNe POIRAT (graphique 2, 70 mots employés) Répondre en citant

Dimanche, le 2 mars 2008

Chère Cris,

Comment vas-tu ? Bien sûr que je te pardonne ta longue coupure dans notre correspondance… La photo que tu m’as envoyée était magnifique ! Je me suis demandée qui était cette charmante créature près du bar… Tu étais particulièrement belle et élégante à cette soirée… Est-ce que ta grand-mère va mieux ? J’espère que nos pères seront vite réconciliés et que vous pourrez vite revenir nous voir… Ici, en France, le compte à rebours a commencé. Bientôt, une nouvelle équipe municipale sera en place ! C’est le 9 mars qu’il faudra aller aux urnes et choisir nos futurs représentants… Je suis toute émoustillée et j’en profite pour t’expliquer comment je vis tout ça…
Mon père connaissait bien l’histoire, pourtant, il a décidé de retenter sa chance… En effet, il y a sept ans, son expérience a été malheureuse. Lui et son équipe étaient partis favoris ; les pauvres ont finalement été évincés. Si tu avais été là le mois qui a suivi… Ce fut horrible pour moi et ma famille… Mon père était triste, d’humeur maussade, il refusait notre pitié… C’était dur à supporter pour nous qui l’aimions et croyions en lui… Je crois que c’est l’une des pires périodes de ma vie à bien y repenser… Après cela, il s’était juré de ne pas renouveler une telle expérience, et de ne pas nous faire revivre les mêmes peines…
Sept années ont passé et la douleur s’est calmée… Comme tu avais l’habitude de dire « ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort »…Ce sont donc de nouvelles élections qui se sont profilées. Malgré tout ce que nous avions vécu, j’ai décidé qu’elles ne pouvaient se jouer sans papa ! J’ai tellement foi en ce qu’il est, en son intelligence et son naturel, tellement envie que sa bienveillance et ses talents de médiateur soient montrés au grand jour…. Mon père c’est un homme entier, mon idole en quelque sorte ; pour moi c’est juste évident qu’il fasse parti de l’équipe qui dirigera ma commune ! Je suis sûre que pour les gens c’est pareil : ils aiment tous mon père ! En plus la liste du maire sortant (un ancien parisien, toi qui les aimes !) « avenir et action » est misérable ! Comment ces gens là, plein de vanité et de secrets pourraient faire avancer mon village ? La première adjointe aurait commis des malversations financières et se serait servie directement dans la caisse pour privilégier son association… En plus, leur programme est creux, ponctué de fautes de langage et d’orthographe (et tu sais comme je n’aime pas cela !), leurs propositions ne sont que de vastes reprises de ce qui existe déjà… Bref, je connais un peu la politique et ses enjeux. Etre citoyen, c’est d’abord être libre, et être libre c’est être respecté : impossible de laisser ces voleurs au pouvoir !
Il faut croire que les grandes âmes se sont rencontrées, parce qu’un homme est venu voir mon père pour lui proposer de monter une liste avec lui. C’était il y a 4 mois environ. Je me souviens encore de ce jour : le ciel était clair pour un mois de novembre (je t’ai dis que nous n’avions presque pas eu de neige cette année ?) ; ma sœur tentait de passer le code pour la troisième fois ! Soit dit en passant elle l’a enfin eu ! Tu pourras la féliciter elle sera contente ! Je me souviens aussi que cet homme avait l’air pur et était plein de charme ! Mais bon… je m’éloigne un peu de mon sujet… ! Donc il lui a fait cette proposition, et mon père a vite accepté ! Yesssssss ! C’est donc reparti pour un tour ! Je suis contente et je découvre beaucoup de choses… Il y a sept ans, j’étais trop jeune pour comprendre tout ce qui se tramait derrière des élections…
Tous les deux, ils ont constitué un sacré groupe ! Les premiers temps ont tout de même été difficiles : des tensions sont apparues, et l’un des piliers de l’équipe est parti… Il a décidé de fonder sa propre liste… Mais après cet abandon, le groupe a bien évolué ! Ambitieux, son but était clair : avoir LA meilleure équipe, celle qui aurait LES meilleures idées, celle qui serait novatrice et dynamique, celle qui porterait mon village ! Il y a quinze personnes sur cette liste. Quinze personnes pleine d’amour pour leur village, pleine de jeunesse : beaucoup sont de jeunes parents et le plus jeune est un de mes copains, il a 21 ans (je crois que tu l’as connu quand tu es venue ici.) Je suis vraiment fière qu’il soit de la partie. La moyenne d’âge est de 35 ans. Sur ces quinze personnes, sept sont des femmes ! Toi qui est une grande féministe j’espère que l’idée te plaît ! Sur les trois autres listes (parce qu’une autre équipe s’est ajoutée aux trois premières déjà lancées dans la course), nous sommes la liste qui regroupe le plus de femmes ! Je dis « nous » parce que je me considère comme partie intégrante de cette liste, pour qui la soif d’avancer importe plus que le repos et la tranquillité. Effectivement, ils ne comptent pas les heures passées ensemble, à réfléchir, trouver des idées pertinentes pour la commune et ses habitants… J’estime que tout a un prix : quand on a des convictions, il faut se battre et donner de son temps.
Leur programme ? Lui aussi il est super ! Il regroupe toutes leurs espérances (et les miennes avec…) Avec lui, ils veulent : servir le peuple et la société, trouver un travail à chacun, diminuer les prix du logement, restructurer le budget de la commune en faisant des dépenses « utiles » (le conseil sortant a fait de trop nombreuses dépenses inutiles), aider les personnes âgées (d’ailleurs c’est aujourd’hui la fête des grands-mères !), favoriser l’insertion des personnes handicapées, bousculer les mœurs en refusant le cliché « jeunes=délinquants » (c’est un peu ce qui se dit dans le village en ce moment…), lutter contre la corruption… Quant à la question de l’écologie et du développement durable, ce sont de nombreuses propositions qui sont déjà établies : protéger la nature, limiter le gaspillage et la pollution… Je résume là !
Je me suis longtemps demandé quels enjeux personnels pouvaient entraîner une candidature aux élections municipales… Aujourd’hui, je crois que c’est un mélange de plusieurs choses : une volonté d’engagement, de changement aussi, un besoin de reconnaissance, une source d’émotions (j’ai hâte d’être le soir du dépouillement !), de plaisirs : plaisir de s’engager, de se retrouver (l’équipe de mon père est très soudée et complice)… Plaisir de gagner ? Je ne sais pas pourquoi et je me dis que je ne devrais pas penser cela, mais j’ai dans l’idée que cette fois est la bonne ! Soyez avec nous le 9 mars et envoyez nous des ondes positives depuis chez vous ! Tout ce que je souhaite, c’est que les anges veillent sur mon père, qu’il sorte digne de cette expérience, et que ma famille demeure heureuse ! Je verrai si c’est possible de t’appeler le soir du dénouement pour te donner le résultat !
Ma cris aimée, il est maintenant temps pour moi de te laisser… Ma mère est partie pour l’après-midi et mon père se prépare pour la réunion publique avec les gens du village… C’est dans un petit moment et je ne veux pas rater cela !
Toute la famille t’embrasse très fort, et te dis à bientôt. Je vais raisonner mon père à propos de cette dispute avec le tien… J’ai bien fait la moitié du travail pour sa candidature, je peux peut-être réussir ici aussi ! Même loin tu restes dans ma tête et dans mon cœur. Je pense à toi,


Ta « bulle » !
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chaminerv154



Inscrit le: 02 Mar 2008
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MessagePosté le: Mer Mar 05, 2008 11:41 am    Sujet du message: MLUB154 Charlotte MINERVINI (2° graphique) Répondre en citant

Le jeune homme est parisien. Il est enfin libre après des années de prison à « la santé». Il avait mal tourné à cause d'une bande de voleurs. Il avait et a toujours un sacré talent, et intelligence pour braquer les banques, tel Asène Lupin son idole. C'était un don naturel chez lui. Tout était du domaine du possible. Il avait une soif de réussite et de reconnaissance impossible à combler. Il ne trouvait son bonheur que dans les plaisirs éphémères et misérables que lui procurait le vol.
Un projet l'a fait tombé, il avait commis trop de fautes par pur vanité. Sa virtuosité l'a conduit à faire le casse le plus difficile jamais tenté. Il avait foi en son projet. Mais la loi l'a rattrapé. Pourtant le succès n'était pas bien loin. Ses amis qu'il considerait comme ses pères ont succombé aux sirènes de la corruption : plaisirs de la nature humaine. L'argent a beaucoup de charme que même les plus belles femmes n'ont pas. Quel stupide il fesait !
Sa cellule, son empire comme il l'appelait pour se donner l'envie de vivre en pensant aux grandes plaines de l'ouest américain où la pitié n'existe pas, où les grandes sociétés prospèrent et surtout où le bonheur est accessible. Au contraire sa cellule le ramenait à la réalité de son avenir jeté dans l'abîme pendant cinq longues années. Il s'était surpris à fumé. D'ailleurs la fumé tue à ce qu'il paraît. Et bien la prison ou la folie aussi.Un détenu lui a donné un coup de couteau. Les cironstances de l'évènement, il les avait oublié. Il connaissait l'agresseur, il avait de drôles d'expressions. Il tue par plaisir, heureusement la lame n'avait que frolé le coeur sans l'atteindre. Il le connaissait bien mais il l'a fait quand même.''Pardonne-moi ils veulent que tu crève'' il avait dit mais il ne le pourra jamais. Le jeune parisien avait dû poser une question qu'il n'aurait pas dû, il était trop curieux. Pendant ce temps il gisait par terre. Il était pâle mais fier de respirer encore. Un mauvais garçon qui n'a eut qu'un but pendant ces cinq années : supporter la vie ici. La prison avec son code d'honneur, il ne l'avait jamais respecté, il a failli aller au ciel pour ça mais il était plus intelligent qu'eux.
Maintenant il est sorti. Il est à l'aéroport, ça faisait longtemps qu'il avait pas vu autant de femmes. Le charme de toutes ces jeunes créatures lui rappelait qu'il avait perdu les plus belles années de sa jeunesse. Mais là, il est libre et il est de retour aux affaires, mais il ne sera plus jamais hors la loi. Son âge, il ne le savait plus trop, peu être trente ans.
Le voilà dans l'avion, il contemple un beau spectacle du haut de son hublot. Il arrive enfin aux USA. Sa position dans ce monde reste peu enviable, il se trouve dans ce pays inconnu, où l'on parle un langage incompréhensible, après avoir vécu une vie malheureuse pleines de secrets. Mais tout allait changer. Il ne rêvait pas. Cette jeune femme, il la connait. C'est une parisienne comme lui. Elle l'a vu aussi. La complicité n'a pas disparu. C'était un amour de jeunesse, tout avait parfaitement marché jusqu'aux évènements sombres de sa vie, par pur vanité tout avait échoué. Lorsqu'il pensait aux plaines américaines, il pensait à elle. Il savait, ils se sont retrouvés.
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mlub_154 lily



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MessagePosté le: Mer Mar 05, 2008 1:46 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Voici mon histoire :

Malgré les circonstances, j’ai cru devoir montrer que j’étais ambitieux. J’ai toujours été si fier, et en tant que véritable séducteur, plutôt beau, à ce qu’on dit, loin d’être un mauvais amant j’ai comme but ultime d’assouvir ma passion pour les femmes. Parfois j’abîme leurs coeurs mais je suis jeune et stupide, j’avance tête baissée, profitant de chaque seconde.

Je n’ai qu’une envie, remplir mon cœur d’émotions si vives. Jusqu’à ce jour horrible où j’ai sentit cette épée trouer mon cœur et me remplir de chagrin : je l’avais rendue malheureuse. Aucun langage ne peut traduire cette douleur. Tous ces secrets à l’être aimé avaient fini par me démasquer. Il faut savoir reconnaître ses fautes avec le temps. Ma foi me fait espérer qu’elle me pardonne un jour, que j’obtienne sa pitié. Saura t’elle un jour supporter ma nature d’homme volage ? Cette créature parisienne qui m’avait attiré par son naturel, elle était élégante, belle. Mais me direz-vous elles sont toutes belles … Ces grandes âmes, ces figures si pures. Je sais parfaitement le succès que j’ai, ce dévouement que j’ai pour les femmes fait parti de mes plaisirs naturels. Le plus dur est de parvenir à contrôler sa vanité

Mais depuis que la seule que mon cœur a aimée, si pleine de charme et de jeunesse, je suis dans cette impossible position, parisien et libre….Encore si j’étais de province… Je ne l’ai pas rendue heureuse, mais sait-elle avec qui elle le sera ? Surtout dans cette société où il faut que chacun trouve l’amour le plus vite possible. Moi, c’était elle que j’aimais. Je l’aimais si fort et elle est partie si vite.
Elle a eu cette intelligence de me laisser. J’ai toujours pensé que c’était possible, que ça arriverait. C’est curieux, depuis qu’elle m’a jeté, je voudrais mourir, partir au ciel, laisser cette triste vie humaine pour rejoindre les anges, enfin être pur.

Alors je me tue ? Quelle question … Non, je suis si faible, c’est si difficile. Et puis il y a encore d’autres beautés sur Terre. Mais le cœur a ses raisons que la raison ne connaît pas.

J’ai soif de bonheur. Et je pense à ce monde, où tant de peuples vivent dans la misère, la tristesse, la pauvreté, souffrent de corruption. Tous ces hommes et ces femmes, ces jeunes qui vivent plein d’espérances Comment puis-je me plaindre. Je ne connais pas mon avenir, mais mon passé est toujours mieux que le leur. A mon age, je connais déjà la peine de tous ces gens. Serai-je un riche, qui s’inquiète pour ces affaires, ces chevaux, son empire, bafouant les lois, prenant du repos toute l’année ou un de ces pauvres qui ne fait que prier pour manger.

Quoi qu’il arrive, même si toutes ces femmes m’en veulent, je ne changerai pas mes mœurs. J’aime ma vie, c’est dur à expliquer, mais je vis pour aimer, la leçon que j’ai tiré est que ce n’est pas permis d’aimer et jouer. Il faut accepter ces lois.
Alors, je lui ai montré que c’était elle, la seule, que je voulais fonder une famille, je voulais être père, même si de les voir partout, tous ces pères et leur progéniture me faisaient encore peur, je voulais être digne de son amour. Ce sera un long travail pour la reconquérir, je connais maintenant le prix de la confiance.

Soyez juste vous à l’avenir, ne vous croyez pas mieux que vous êtes. A tout âge, vous trouverez l’amour, ce sentiment sacré qui vous prend tout entier, qui vous transforme en voleur de lune juste pour obtenir la reconnaissance de l’autre. Alors vous serez heureux ou malheureux.

Je vous laisse.
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MLUB_154paulineB



Inscrit le: 04 Mar 2008
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MessagePosté le: Mer Mar 05, 2008 7:04 pm    Sujet du message: MLUB154 : Besancenot Pauline Répondre en citant

Cher Toi,

Ma première idée de la journée a été de venir t'expliquer comment, moi, jeune créature, j'ai pu vivre une semaine forte en émotion. Toi, cher journal, tu es le seul qui arrive encore à comprendre mes grandes ambitions. Vu les circonstances de mon départ et mon jeune âge, il était difficile pour un parisien comme lui, de croire en une fillette comme moi, venue de province. Mes espérances étaient vives et réelles. Malgré toutes les peines traversées, il fallait absolument que je décroche ce travail. A quel prix? Je ne le savais encore pas. Mon projet était ambitieux et j'espérais que lui croit en moi et en mon dévouement pour cette cause qui me tenait tant à coeur. J'avais soif de réussite et je retournerais ciel et terre pour accéder à ce projet humanitaire : aider de jeunes enfants défavorisés à toucher leur but, trouver leur place dans la société et devenir ainsi les premiers de leur peuple à s'en sortir. Ces jeunes aiment qu'on croit en eux et l'émotion qu'il me procure quand ils réussissent me rend heureuse. Je me rendis donc, vêtue d'une tenue très élégante, rencontrer le chef de projet. Je t'avoue que je misais beaucoup sur mon charme! Tu me connais, je mise beaucoup sur le naturel. J'arrive donc devant la secrétaire du chef de projet. Il est là, au fond, dans le bureau. Il observe, il sait pourquoi je suis là et me demande de m'avancer.
- Soyez la bienvenue, mademoiselle! Je vais être clair, les jeunes qui vivent là-bas sont plein d'espoir...
- N'ayez aucune inquiétude monsieur! j'éprouve un grand plaisir à aider ces jeunes et je verrai à mon arrivée comment m'intégrer et comprendre leurs codes.
- Une dernière question alors, vous savez que cette mission n'est pas de tout repos et que le travail est dur à supporter. Votre jeunesse ne sera pas un obstacle?
- Je suis jeune, donc libre et je consacrerai des jours entiers à la réalisation de ce projet.
- Bien , Mademoiselle, je vous accueille donc avec plaisir au sein de l'équipe. Vous pourrez donc retirer au plus vite votre dossier.
Voilà, cher journal, enfin un rêve qui se réalise!!! J'avais enfin un accès à quelquechose que j'aimais, enfin je pourrais aider les autres!

A bientôt...
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MLUB154justine petegnief



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Messages: 2

MessagePosté le: Jeu Mar 06, 2008 10:51 am    Sujet du message: MLUB154justine petegnief Répondre en citant

Mon Roméo,

Je ne trouverais le repos que lorsque nos pères arrêterons de nous imposez leurs lois, que lorsqu’ils auront compris qu’une famille se construit entre gens qui s’aiment.
Soyez maudits, sentez vous misérables de nous interdire un juste avenir. Qu’il est curieux que nos chagrins ne les fassent fléchir. La terre de nos ancêtres doit frémir sous leurs fautes, leur vanité et la corruption dont ils font preuve. Comment peuvent-ils renier ainsi la nature de nos sentiments et encore avoir la foi ?
Dieu me pardonne, mais tous ces secrets me rendent malheureuse. Ne peut-on, par le langage, trouver une solution ? Hier encore, une vive discussion m’a opposé à ma famille. Mon père a bien senti que le silence était comme une épée au dessus de ma tête, mais, homme fier qu’il est, il n’a pu déceler, à ma pâle figure, les grandes peines qui m’habitent.
Je ne suis que dévouement et reconnaissance à cet homme qui m’a élevée mais je ne puis comprendre combien mes émotions le laissent indifférent. Tout cela me tue.
Par quelle fausse modestie, au nom de quel code d’honneur devrais-je renoncer au charme d’un amour de jeunesse ? Quel est ce monde où ma position de Capulet rend possible l’intelligence, à grand renfort de percepteurs, mais m’interdit d’être aimée ? Que donnerais-je pour rejoindre les anges, pour vivre dans un monde où la soif d’aimer n’est plus rabrouée.
Nous sommes à un âge où les affaires de cœurs sont à construire mais nos parents ne voient que la loi des clans. Nos deux familles appartiennent eu même peuple, pourtant, ils vivent en guerre, ils ne peuvent accepter l’idée de fonder un empire commun. Comme je rêve d’être enfin libre, loin de ces voleurs de bonheur.
Et vous, mon ambitieux, mon beau Roméo, vous avez su me montrer le véritable amour, celui qui transforme une humble créature en princesse, celui que la société désapprouve car elle sait qu’elle ne peut avoir une fin heureuse.
Pourquoi ne suis-je comme ces jeunes femmes aux faux grains de beauté, qui ne connaissent de la vie que ce qui leur est montré ? Que dis-je, les pauvres, même un sot verrai que leurs vies sont vides. Que m’arrive-t-il à envier ce qu’ils veulent que je sois. Hors de question que je ne sois qu’une belle et élégante femme sans histoires de cœurs.
Mon Roméo, l’inévitable va arriver. Les premiers temps sans moi seront durs mais ayez confiance et gardez en mémoire nos espérances d’une province où les mœurs auront évoluées.
Le malheur est entré en moi, qui ne connaissais que ma cage dorée et je ne suis pas prête à en payer le prix, je préfère partir plutôt que d’endurer les vives souffrances que me cause notre amour impossible.

Adieu, Votre Juliette.
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mlub154gachelin



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MessagePosté le: Jeu Mar 06, 2008 1:15 pm    Sujet du message: mlub154 GACHELIN florence Répondre en citant

Tout commença par un spectacle représenté dans un lieu insolite, relatant l’histoire banale d’un amour impossible. Une sorte de comédie musicale, avec les amants en fuite, une sorte de Roméo et Juliette des temps modernes. Une femme, assise à quelques rangs devant moi, je cherche à savoir comment ses cheveux étaient noués. Au bout du deuxième acte, elle se retourne et me voit. C’était la scène où les amants sont découverts par la famille. Elle me sourit. Je suis sous le charme. Que faire dans ces cas là ? Du coup je lui parle mentalement du genre télépathie. Surprise elle semble me comprendre, on se fixe rendez vous à la sortie. J’attends la fin de la pièce avec impatience. Fin du troisième acte, elle se lève et sort, je la suis. Je la retrouve, elle est belle, élégante, porte une robe fourreau rouge, fendue jusqu’à mi-cuisse et j’imagine des histoires défendues.
Nous descendons prendre un verre dans le bar d’à coté. Je la fais rire. Miracle… ses défenses cèdent une à une ; je la sens à la fois forte et tellement vulnérable. Je lui propose d’aller chez elle, elle accepte. En quelques temps je vis une véritable passion. Elle s’abonne à moi. La nuit s’achève dans les draps défais et la chambre en bazar. Je la quitte, elle dort, on dirait que les anges se sont posés sur elle et lui ont donné toute la beauté du monde.
De retour chez moi, je passe du temps sous la douche, jette mes habits au feu, je dois m’en débarrasser. Elle les a touchés, plus personne ne peut les voir et les avoir. Dans la journée, j’entends aux informations qu’une jeune fille à été trouver morte dans son appartement. Pas de témoins, pas d’indices pour démarrer une enquête.
Une partie de moi, se met à pleurer et l’autre jubile. Encore une de plus à mon tableau…un plaisir me submerge, je sens le génie monter en moi. Sûr ce, je monte me coucher, la nuit fut rude.
Au matin, mon cœur battait fort. Une nouvelle journée en perspective. De nouvelles conquêtes. Je connaissais le prix à payer pour ce genre de déviances. La société ne pardonne pas ces écarts. A mon grand malheur. Je priais le ciel pour arriver à éviter les ennuis. Chaque seconde, chaque personne que je croisais, je sentais leurs regards pesés sur moi, une sorte d’épée de Damoclès. Dans ma jeunesse, je me suis montré ambitieux, en voulant toujours être le premier. Ces femmes que je tue, je les veux que pour moi, mais tout en restant discret, personne ne doit me voir. Détourner l’attention pour ne pas être vu. C’est un jeu. Et je prends plaisir à y jouer. Les femmes, je les vénère, je les aime et elles doivent rester à mes cotés pour l’éternité, dans mon cœur. Un jour de beau temps, j’ai cru tous mes efforts réduis à néant : un policier un peu trop fouineur avait trouvé un indice, mais j’ai vite réglé la situation. Je devais faire plus attention. Le but de tous ces meurtres était de me construire un empire, les femmes me vénéraient et jamais ne me quittaient. Tous les hommes ont un secrets et vivent heureux avec, et bien moi c’était pareil. Vous aimez l’aventure ? Moi j’en vivais une tous les jours. En province, je voyais des filles au naturel pétillant, pleines d’émotion, elles savent se faire aimer, câliner…mais les parisiennes sont beaucoup mieux, elles sont sacrées, et tentent de vous expliquer leur vie, même quand on s’en fout. Parmi ces filles, une est sortie du lot. Elle était jolie, digne, et dégageait une forte intelligence. Son avenir semblait tout tracé lorsque je l’ai rencontrée. Elle avait de l’esprit, de grandes et belles jambes. Mais elle s’aguichait d’un vieux parisien sans âme, genre mec paumé mais avec pas mal d’argent sûrement un homme d’affaire, il aurait pu être mon père. On aurait dit qu’elle faisait un travail, limite une prostituée. Elle avait un tel dévouement pour ce type. Je les ai suivit longtemps, ils sortaient tous les soirs, au théâtre, au restaurant…la différence d’âge ne semblait pas la déranger, c’était surement rentré dans les mœurs. Un soir qu’elle était seule je l’ai abordé, au début c’était juste pour jouer, elle est tombé sous mon charme, et une sorte de code tacite s’est installé. Bien sûr je devais paraître pauvre à coté du parisien alors je déployais toutes les ruses possibles et inimaginable pour qu’elle me reste. Nous avons passé une première nuit ensemble, magique, je faisais figures d’amant. Au matin je l’ai regardé, sans un mot, sans un bruit. Elle n’avait pas l’air malheureuse, elle gisait sur le lit, pâle, dans une position des plus naturelle quand on dort. Je suis parti. Nous nous sommes revus encore de nombreuses fois. C’était curieux, à chaque fois dans un lieu différent. On semblait vivre à chaque fois une nouvelle histoire. Mais je la voulais que pour moi et elle ne voulait pas quitté son parisien. Alors je lui ai pris la vie, juste pour qu’elle me reste…je l’ai tué, lavé et posé délicatement sur le lit. Je l’ai pleuré, je l’aimais réellement, mais pour elle, je n’étais qu’un jouet…et je n’ai pas supporté. Je suis resté là à la contempler durant des heures. Il était difficile pour moi de la quitter. Lentement je me suis levé et je suis parti. La folie humaine ne s’expliquait pas. J’en étais malade de l’avoir tuée.
Puis un jour, j’en ai eu marre des femmes, je n’avais que du dégout pour ces créatures, je me sentais misérable. Comment l’expliquer ? Je ne sais pas. Au fond je voulais qu’on me pardonne la passion que j’ai pour ces femmes, toutes les peines que j’ai pu leur faire, il clair que si quelqu’un venait à apprendre les exploits, je serais considéré comme un fou. Mais le fait est que tous ces actes relèvent du pur génie. Malheureusement je ne peux pas en parler, on me trouverai stupide, à force je me suis fais une raison. Mais je me suis fais violence et je suis allé voir un psychiatre. Au début, il était réticent surtout quand je lui ai dit ce que je faisais avec les femmes. Dans un premier temps j’ai eu peur qu’il me dénonce mais il a fini par me dire que ces meurtres ayant déjà été commis et que j’en parlais à un docteur tenu au secret professionnel, il ne pouvait rien dire sauf si je prévoyais dans faire un autre. Mais ce n’était pas le cas. Il me posait des questions, et je lui expliquais les circonstances dans les actes, les espérances que je fondais en ces femmes, comment les idées me venaient, comment je me liais d’amitié avec elle. Avec ma thérapie, le psy a du devenir riche… au bout de quelques années, il m’a dit que j’étais guéri. Alors pour me mettre à l’épreuve, je suis allé dans de grandes fêtes, il y avait plein de monde, beaucoup de femmes. Et rien…je n’avais pas envie d’elles, était ce possible ? Il faut le croire. C’était un vrai bonheur. Je me sentais libre. Je n’avais pas besoin de faire les choses comme un voleur, je redevenais conforme à la loi.
Des mois et des années ont passé sans que rien ne se passe. J’avais enfin trouvé le repos.
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MLUB_154 Béran



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MessagePosté le: Jeu Mar 06, 2008 2:07 pm    Sujet du message: MLUB154 Bérangère BITSCH Répondre en citant

Pierre, affalé sur son canapé se remémore les moments qu’il a partagé avec sa Nathalie, son amour de jeunesse. Il en était tellement amoureux qu’il avait besoin de le crier au monde entier. Aujourd’hui, au contraire ils ont eu besoin qu’un juge confirme à leur place qu’ils ne s’aimaient plus.
Il se souvient alors de la position inconfortable dans laquelle il s’était mis à l’époque pour dénicher son numéro. Il avait composé le numéro de téléphone, respiré un bon coup, toussé pour trouver sa belle voix et là …. « Il est impossible de joindre votre correspondant. ».Il avait raccroché, énervé et peiné. Il n’avait jamais pensé possible à l’époque de pouvoir tomber si vite amoureux. Rien ne lui déplaisait en elle : il aimait ses mains , son visage , son charisme, son intelligence etc.…Ce sont pour toutes ces raisons qu’un jour il prit son courage à deux mains et avec un sacré culot il alla l’embrasser alors que l’étudiante en droit attendait seule son bus. Puis sans qu’elle n’est un droit de réponses il prit la fuite. Pendant le week-end qui a suivi, Nathalie n’était plus humaine à ses yeux, il l’avait élevé au rang de Déesse. Il était simplement heureux. A chaque fois qu’il pensait à ce qu’il venait de faire, il revoyait les jolis yeux bleus grand ouverts de sa bien-aimée et son air surpris. Il avait l’image d’un ciel gris qui s’éclairait quand il l’apercevait. Il se rappelle du moindre détail de ce jour-là, comme du code civil qui dépassait de son sac. Mine de rien, son geste plus qu’explicite avait eu un grand succès sur sa partenaire.
« Que de plaisirs passés en sa compagnie » se dit-il avant de se souvenir des mauvais moments…
En effet, depuis deux ans, l’amour fougueux entre les deux avait laissé place à des mensonges et à une fausse passion. Depuis deux ans, les « je t’aime » avaient laissé place à des « il me tue ce bonhomme », les belles paroles avaient été effacées par un langage violent et malsain. Nathalie était malheureuse; elle ne cessait de répéter qu’il y a « des secrets que l’on ne pardonne pas ».
Elle a été forte sa Nathalie pendant les deux ans qui viennent de s’écouler. Elle savait tout, il lui cachait tout, et pourtant il ne lui a pas fallu longtemps pour tout deviner : ses conquêtes, ses prêts à la banque, sa double vie…Elle en est convaincue aujourd’hui, elle ne l’aime plus, le seul sentiment qu’elle arrive à éprouver à son égard, c’est de la pitié. Ce sont de durs propos selon lui, ça a été dur selon elle. Mais maintenant, elle a tout ce qu’il faut pour se reconstruire, elle a envie de tourner la page, de réparer son cœur pour mieux le rouvrir. Certes, elle se demande si elle va pouvoir y parvenir, mais Nathalie est de nature combattante. Même si tout ce qu’elle a du supporter ces derniers temps l’ont peu à peu affaiblie, elle ne va pas se laisser mourir. Le plus important pour elle aujourd’hui, et depuis toujours, a été de préserver ces trois enfants. Ils ne savent pas toutes les histoires entre leur père et leur mère, ils ont tout de même voulu les protéger, et, depuis quelques jours, elle n’a de cesse de leur répéter : « soyez forts mes chéris, il ne faut pas que le désespoir qui m’a touché depuis quelques temps vous atteignent.» Ils sont grands, ils ont bien compris que leurs parents ne sont plus amoureux mais que néanmoins ils les aiment à la folie. Ils en jouent souvent d’ailleurs, surtout le grand. Pour mieux remonter la pente, Nathalie peut vraiment compter sur le soutien de sa famille et de ses amis. Bien que ses amis soient également les amis de Pierre, ils ne prennent pas parti, ils les soutiennent, tout simplement. Elle ne croit plus pouvoir être heureuse un jour. Mais ses amis sont persuadés du contraire : « il faut savoir jouer avec le destin, et tu verras, un jour, le bonheur frappera à ta porte » lui répètent-ils constamment. Du coup, elle commence à y croire, elle veut y croire, et elle est aux anges quand elle l’imagine. Mais pour le moment, elle a encore du mal à accepter sa nouvelle vie. Elle a soif de bonheur, mais elle ne croit pas qu’à quarante cinq ans on puisse recommencer à être heureuse. Elle veut faire abstraction de son âge, mais elle n’y arrive pas.
Souvent, elle tente d’oublier tous ces problèmes familiaux en se plongeant dans son travail. Alors elle prend son « fameux » code civil, toutes ses affaires et elle se rend à son cabinet. Elle y est bien, seule avec toutes ces lois et tous les problèmes des autres. Mais, bien sûr, comme tout avocat, des couples qui vivent ensemble depuis trente ans et qui, du jour au lendemain décident de se séparer elle en défend aussi. Et cela lui rappelle sa réalité et la plonge rapidement dans un état de mélancolie.
Avec tous les exemples qu’elle voit, et son exemple à elle aussi, elle pense, forcément, que tous les hommes sont des « salauds » qui font souffrir les femmes, et les femmes ont toutes des peines de cœur.
Dans son cheminement vers le bonheur, elle tente désormais d’envisager la vie sous un autre angle. Elle se persuade en se disant que tous les hommes n’ont pas « des grains de pois chiche » dans la tête, et que ce ne sont pas seulement les femmes douces, jolies et jeunes qui trouvent un amour sincère. Elle sait que les grands esprits se rencontrent. Et si elle trouve le sien, elle est dorénavant convaincue qu’elle restera libre. Elle s’interdit de retourner s’emprisonner dans une cage dorée.
Alors quand elle part dans ses songes, elle s’imagine l’homme de ses rêves : un bel artiste parisien, un peu bohême, avec un grand appartement à Montmartre, elle serait sa muse. Il ne verrait en elle que la beauté, celle du corps et de l’esprit. Mais pour l’instant, cela n’est encore qu’utopique dans son esprit, elle n’y croit guère. « C’est clair que ça parait difficile à réaliser » se met-elle rapidement à se rendre compte, en riant.
Elle adore ses enfants, mais elle est consciente, qu’un jour ils vont quitter le nid, et qu’elle peut se retrouver seule du jour au lendemain. Eux aussi ont une vie à faire. Ils n’y pensent pas encore, c’est sûr. Le moins jeune des enfants, Lucas, avance dans ses études mais pour le moment, il ne pense qu’à faire la fête. Et il a raison, elle est ravie qu’il sache profiter de la vie. Même si Nathalie n’approuve pas beaucoup qu’il revienne toutes les semaines avec une nouvelle « créature » à ses cotés. Il faut savoir aussi que Lucas a appris comment draguer sur Internet, c’est un beau parleur auprès des « gonzesses » -comme il a l’habitude de dire- Sa phrase qui fait fureur à chaque fois est «  tu sais que tes parents sont des voleurs ? Ils ont pris toutes les étoiles du ciel pour les mettre dans tes yeux. » Alors bien sûr, c’est comique pour nous, mais pour les midinettes de seize ou dix sept ans, c’est poétique.
Il faut avouer que c’est la société qui veut que ça fonctionne ainsi aujourd’hui. Comme tous les enfants, ils font tous beaucoup de bêtises, elle en a passé des heures dans le bureau du proviseur à tenter de sauver la situation de son fils cadet ! Elle a toujours dit « je ferais n’importe quoi pour mes enfants. » Elle rit encore de tous les n’importe quoi qu’elle a faits.
Les enfants ne lui posent aucune question sur la relation avec son père.Ca l’inquiète beaucoup d’ailleurs, mais ils ne veulent pas s’en mêler. Alors elle les laisse tranquille avec ça. Elle aimerait changer totalement de vie, partir en province, faire de nouvelles rencontres, reprendre sa passion pour les chevaux mais elle ne veut pas leur imposer cela. Alors, machinalement, tous les matins, elle enfile sa robe d’avocate et part faire sa journée de travail. 
Pierre, aujourd’hui est entré dans une phase de regret, il est malheureux. C’est preuve que Nathalie et Pierre ne sont plus en phase. Elle était malheureuse quand il était heureux, et aujourd’hui la situation s’est inversée. C’est le prix à payer lorsque l’on fait souffrir son entourage. Il connaissait pourtant bien les conséquences de ses erreurs sur sa famille, et il n’a rien fait pour empêcher cela. Les premiers mois seront plus difficiles pour lui, mais « il va bien falloir arriver à prendre le dessus. » se répète-t-il. Alors pour cela, et malgré tout, il prend son téléphone (comme il l’avait fait vingt cinq ans plus tôt) et il envoie un message à celle qu’il appellera dorénavant : son ex-femme. « MERCI POUR CETTE BELLE AVENTURE ».La boucle est bouclée.
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mlub154_tirole marlène



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MessagePosté le: Jeu Mar 06, 2008 2:16 pm    Sujet du message: mlub154 Tirole Marlène Répondre en citant

Par une belle journée de juin, l’élégante Eloïse sentait le parterre de roses devant sa maison. La jeune femme était d’une très grande beauté et possédait une vive intelligence. Etant fille d’aristocrate parisien, elle vivait heureuse dans une riche province hors de la vie parisienne. Sa famille soudée transpirait le bonheur. Toutes leurs espérances se reposent sur leur fille qui fait leur fierté et qu’ils espèrent digne d’eux. Mais celle-ci a plutôt dans l’idée d’être libre et voit son avenir dans les bras de l’homme qu’elle aime. Pour elle le bonheur ne dépend ni de l’argent ni de son milieu social. L’avis de ses parents la rend malheureuse. Mais pour elle seul l’amour est sacré. Elle connait son amant depuis quelques années, c’est un jeune homme beau et il a beaucoup de charme, Eloïse lui a ouvert son cœur. Il est de condition misérable mais cela ne les empêche pas d’être heureux. En effet la passion qui les unit trouve son essence dans leur foi en l’amour même si celui-ci parait impossible aux yeux de la société.
Ils vivent dans une période difficile, en effet en cette année 1789, le peuple veut affirmer sa position face au monde. Paul sait qu’il n’y a pas de miracle. Si les parisiens ne veulent pas mourir de faim et de soif, il faudra baisser le prix des grains. Sinon ils vont se révolter, Paul, lui, est prêt à faire la révolution ainsi que de nombreux jeunes hommes et jeunes femmes.
En ce qui concerne les amoureux, ils sont ambitieux même si leur amour reste pour le moment secret. Leur jeunesse permet tout de même l’existence de leur aventure.
Ils se retrouvent souvent en cachette, Eloïse avec sa grande robe de couleurs vives, toujours aussi belle. Et Paul avec les chevaux de son maître car il travail comme palefrenier.
A chaque fois qu’ils se voient, une grande émotion arrive. Et ils parlent souvent de leur but, vivre leur amour au grand jour :
« - Bonjour ma chérie, je sais que c’est la question qui fâche mais tu as parlé à tes parents ?
- Nan, toujours pas, mais tu veux arrêter avec ça ! Je n’ai pas trouvé la bonne circonstance pour en parler et mon père ne voudra plus que l’on se voit si je lui en parle. Et se serait un grand malheur et trop difficile à vivre.
- Je suis d’accord mais il faut parvenir à lui en parler, on ne peut pas vivre en cachette indéfiniment.
- Pardonne moi c’est trop dur, je ne veux pas te perdre.
- Mais on va peut être arriver à lui faire accepter ? Soit forte, t’aimer est la seule raison de ma vie mais vivre libre serai mon plus grand bonheur.
- Laisse tomber il ne voudra jamais, il est trop fier et fait moi plaisir parlons d’autre chose.
Eloïse était devenue toute pâle, elle sentit les larmes montées. Paul s’avance vers elle et la prend dans ses bras en la laissant pleurer. Ils sont jolis tous les deux on dirait des anges.
Le mauvais temps disparait et laisse la place à un ciel plus clair.
Il leur faut tout de même trouver une solution cela ne peut pas durer ainsi.
La haute société doit accepter Paul sinon ils ne pourront jamais vivre ensemble.
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MLUB154mgfourney



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MessagePosté le: Jeu Mar 06, 2008 3:21 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Toi,

Ma seule idée en me levant ce matin était de partir loin pour vivre de nouvelles aventures riches en émotions. Mais ensuite je me suis dit que vu mon jeune âge se serait inconscient ! Heureusement que toi tu es là, toi, mon seul ami. Je peux tout te confier ; mes peines, mes joies et mes angoisses.

Depuis que je suis toute petite tout le monde me dit que je n’ai pas d’ambitions mais c’est faux simplement j’ai peur de l’avenir, de ce qui va nous arriver ! Je voudrais être moi, naturelle, ambitieuse, dévouée … Mais est ce que je ne risque pas de passer inaperçue ? Que de questions dans ma tête.
Je sais que toi tu me comprends.

Hier je me promenais dans la rue et je me suis dit :
« A nos jours, on vit dans deux mondes différents ! »
D’un côté il y a les personnes aisées (moi je les appelles les riches et les “faux“ riches) qui sont de belles créatures, élégants, sur de soi… vivant souvent dans le mensonge ! Ces personnes là sont-elles heureuses, malheureuses ? Quel est leur but ? Je pense qu’on ne le saura jamais.
Et de l’autre côté il y a des personnes pauvres qui vivent dans la misère, la pauvreté, la tristesse et qui souffrent de corruption ! Comment réagir face à ces mondes si différents.
Comment puis-je dire après cela que ma vie en province parisienne est horrible, ça n’est pas permis !

Et puis, les peuples ne connaissent-ils dont pas le pardon au lieu de faire la guerre tout le temps ? C’est tellement plus facile.
Tout ça me tue !

A vingt ans, on se pose tellement de questions sur notre avenir, sur le monde, on se cherche, on hésite, on fait des erreurs …
Mais comme dit mon père et ma grand-mère, il faut bien que jeunesse se passe mais tout de même à quel prix ?
Maintenant beaucoup de personne ne respecte pas la loi, les codes imposés, on les traites souvent de voleur mais est-ce justifié à chaque fois !
Enfin…

Mon cher journal je vais te laisser, je me sens déjà beaucoup plus libre maintenant que je viens de te confier toutes mes angoisses !
Merci
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MLUB154mgfourney



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MessagePosté le: Jeu Mar 06, 2008 3:24 pm    Sujet du message: MLUB154 Fourney Marie-géraldine Répondre en citant

MLUB154mgfourney a écrit:
Toi,

Ma seule idée en me levant ce matin était de partir loin pour vivre de nouvelles aventures riches en émotions. Mais ensuite je me suis dit que vu mon jeune âge se serait inconscient ! Heureusement que toi tu es là, toi, mon seul ami. Je peux tout te confier ; mes peines, mes joies et mes angoisses.

Depuis que je suis toute petite tout le monde me dit que je n’ai pas d’ambitions mais c’est faux simplement j’ai peur de l’avenir, de ce qui va nous arriver ! Je voudrais être moi, naturelle, ambitieuse, dévouée … Mais est ce que je ne risque pas de passer inaperçue ? Que de questions dans ma tête.
Je sais que toi tu me comprends.

Hier je me promenais dans la rue et je me suis dit :
« A nos jours, on vit dans deux mondes différents ! »
D’un côté il y a les personnes aisées (moi je les appelles les riches et les “faux“ riches) qui sont de belles créatures, élégants, sur de soi… vivant souvent dans le mensonge ! Ces personnes là sont-elles heureuses, malheureuses ? Quel est leur but ? Je pense qu’on ne le saura jamais.
Et de l’autre côté il y a des personnes pauvres qui vivent dans la misère, la pauvreté, la tristesse et qui souffrent de corruption ! Comment réagir face à ces mondes si différents.
Comment puis-je dire après cela que ma vie en province parisienne est horrible, ça n’est pas permis !

Et puis, les peuples ne connaissent-ils dont pas le pardon au lieu de faire la guerre tout le temps ? C’est tellement plus facile.
Tout ça me tue !

A vingt ans, on se pose tellement de questions sur notre avenir, sur le monde, on se cherche, on hésite, on fait des erreurs …
Mais comme dit mon père et ma grand-mère, il faut bien que jeunesse se passe mais tout de même à quel prix ?
Maintenant beaucoup de personne ne respecte pas la loi, les codes imposés, on les traites souvent de voleur mais est-ce justifié à chaque fois !
Enfin…

Mon cher journal je vais te laisser, je me sens déjà beaucoup plus libre maintenant que je viens de te confier toutes mes angoisses !
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mlub154_aurélia.r



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MessagePosté le: Jeu Mar 06, 2008 3:49 pm    Sujet du message: mlub154 ROYER Aurélia Répondre en citant

L'amour: véritable ou misérable sentiment?
Si pour beaucoup l'amour s'avère être un sentiment pur, une expérience formidable, pour d'autres cela représente plutôt quelque chose proche du malheur. Et ce dernier débute dès le plus jeune âge avec son premier amour...
En effet un premier amour est rarement éternel et oublier son amour de jeunesse suscite depuis toujours, on le sait, de grands débats.
Cependant certaines personnes ne veulent pas ou du moins n'aiment pas se remémorer ce souvenir, surtout les femmes. Car même si pour une partie de la population ce retour dans le passé est synonyme de plaisirs, émotions et passion, pour d'autres cela évoque plutôt un mauvais souvenir, notament celui de l'être aimé. Ainsi de nombreuses âmes préfèrent associer ce moment de leur vie à une malheureuse expérience.
Mais dans la majorité des cas, ceux pour qui ce souvenir n'est pas synonyme de malheur, aiment raconter cette période de leur vie où ils étaient jeunes, insouscients et amoureux. Et malgré les années passées ils décrivent parfaitement cette belle rencontre qui restera à jamais gravée dans leur mémoire. Néanmoins beaucoup avouent que ce bonheur fut de courte durée.
Certains reconnaissent également avoir voulu mourir au moment de la rupture car ils ne pouvaient supporter et accepter l'idée que cette belle romance prenne fin. C'est ainsi, quelque soit l'âge où cela se produit il est difficile de ne pas éprouver un réel chagrin lorsque la personne aimée nous quitte. Cet horrible souvenir suscite de vives émotions chez de nombreuses femmes mais également chez quelques hommes.
"Quand j'y repense je me sens un peu stupide. Mais je dois avouer que pendant longtemps mon coeur n'a cessé de battre pour ma petite parisienne; c'est ainsi que je nommais celle qui me fit découvrir la véritable signification du verbe aimer", confie Fabien, un père de famille qui reconnait n'avoir jamais oublié ce premier amour.
Nous pourrions alors nous demander pourquoi tout tourne autour de l'amour dans ce monde? Qu'il soit possible ou impossible, il hante chaque individu.
De nos jours dans notre société trouver l'amour n'est plus un phénomène naturel comme il devrait l'être, mais un véritable combat. Et cela se confirme dans le sens où l'on trouve des sites de rencontre qui se révèlent avoir un véritable succès. Ce phénomène curieux a cependant l'avantage de donner du travail a des personnes; je pense notament aux agences matrimoniales.
Selon moi, les gens qui cherchent l'amour doivent, certes rester ambitieux et croire en leurs espérances sans toutefois tenter de provoquer le destin. L'amour demeure un sentiment merveilleux qui cependant, il est clair, peut parvenir à modifier l'avenir de chaque individu et ce de manière négative ou positive selon la leçon qu'il en tire.
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titineg25



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MessagePosté le: Jeu Mar 06, 2008 3:56 pm    Sujet du message: mlub_154 de justine gaignierre Répondre en citant

Il était une fois trois petites filles, trois sœurs, la première avait 19 ans, la seconde avait 12 ans et la petite dernière n’en avait que 7. Toutes les trois étaient très vives, malignes et intelligentes . La plus grande, Soraya, avait tout compris, elle connaissait le prix a payer pour avoir deux sœurs aussi belles et gentilles; c’était son plus grand malheur. Cet homme qui était entré a plusieurs reprises dans la chambre de leur mère, qui n’a pas pensé aux mœurs ni aux conséquences de ses actes!
Elle n’était pas très intelligente leur mère même plutôt simple d’esprit alors un homme riche et gentil lui offrit du travail « vous pourrez rester ici mais sans vos filles, elles seront placées en famille » lui avait-il dit lorsque la dernière fut en route « et la journée vous vous occuperez de mes chevaux » C’était un accord qu’ils avaient passés le seul jour ou elle mit une robe; elle n’avait pas beaucoup d’argent, elle et ses filles étaient même plutôt pauvres c’est pourquoi Vivien lui proposa de l’aider, il lui a montré tout ce qu’elle devait voir et il a su lui expliquer qu’elle avait besoin de repos, qu’a elle seule elle valait tous les pères du monde mais que pour être digne de les récupérer et de les élever un jour, il fallait qu’elle les confie a la justice et aux lois afin que les petites puissent avoir une famille mais qu’elle pourrait souvent leur rendre visite. Après une heure de discussion, il ajouta « vous savez, je connais quelqu’un qui a permis a un grand nombre d’enfant d’être aimé et d’aimer et vous pourrez toujours prier pour elles et ainsi vous trouverez plus facilement et vous pourrez accepter que des anges tels que vos filles puisses jouer en pais dans un grand jardin derrière une grande maison. Vous ne serez plus une misérable et soyez sur que quoi qu’il arrive, même si vous veniez a mourir, elles vous aiment! » Il lui expliqua aussi qu’elle n’aurait que quelques temps a supporter cette situation, que dans pas très longtemps elle pourrait revoir ses filles souvent et que son avenir serait meilleur. Certes ce n’était pas juste mais c’était ainsi! Son intelligence n’était pas très développer mais elle était compréhensive et elle savait qu’il était possible que ses filles aient soif de bien vivre. A son âge, elle ne connaissait ni le monde des affaires ni la loi alors elle laissa ses filles aux mains des hommes qui les connaissaient. Malgré ses craintes et ses peines, elle savait que désormais la vie de ses filles serait rempli d’amour et de choses qu’elle n’aurait put leur offrir. « je verrai bien si cela arrive, en attendant, ils veulent que je reste en province mais j’aurais toujours cette espérance au fond de moi qui me dira: ayez confiance, vos filles deviendront de belles jeunes femmes. »
Comme trois grains de sables dans le désert, elle eu une idée qui se développa. Farfelu, folle et imaginaire certes mais une idée! Elle imagina un peuple, dans un monde sensible et doux ou la position sociale importe peu et ou la pensée est importante mais pas superficielle et qui est suivie par toute la jeunesse de cet empire. Mais tout ceci n’est qu’une idée, ce monde n’existe pas, il ne se trouve nulle part. Il n’y a que le monde réel, froid et dur.
Mais elle sait qu’un jour elle sera heureuse, que ce jour la elle n’aura qu’une question: ou? Alors elle sera belle, élégante et elle partira dans cette rue parisienne, dans cette mini société ou elle retrouvera ses filles, plus belle que jamais! L’une sera d’un naturel incroyable, la seconde sera libre comme l’air et le dernière se sera trouvé un beau parisien qui saura combler son âme de bonheur. La beauté de leur mère fera figure de l’amour qu’elle leur porte, elle aura un charme fou que seul le ciel saurait imiter et il l’aura sacré la femme la plus aimée du monde. Malgré son chagrin Vivien l’a aimé, plus qu’un cultivateur aime sa terre avec ses fautes mais sans savoir que sa nature de mère l’a poussé a la foi. Alors, ses filles sauront et comprendrons pourquoi, comment et a quel point elle fut malheureuse mais sa nature de femme, de mère, sa nature humaine l’a poussé à prendre du plaisir et l’a mené au succès. Elle a parfaitement réussi sa vie de femme et aujourd’hui elle veut récupérer les âmes de ses filles afin de réussir sa vie de mère. Certes ce sera difficile mais elle ne veut pas que des voleurs viennent lui reprendre ses filles car de nouveau elle sera cette créature seule, frêle et sans liaison qu’elle a été durant des années loin de la vraie vie,hors de portée du bonheur. Mais elle y est arriver, elle a retrouvé des femmes mais aussi leurs cœurs avec toute l’avance qu’elles ont pris dans leur vie mais elles sont jeunes et elles voient clair, elle savent ce que leur mère a enduré et elles veulent l’aider et l’aimer. Les deux grandes ont compris le dévouement de leur mère et elles en auront une reconnaissance éternel. Les émotions auront vite pris le dessus sur cette nouvelle femme et mère alors elle se sent stupide d’avoir pu croire que ses filles ne la reconnaîtrait pas. Elle utilisa un langage simple pour leur raconter tous ses secrets et elle sait que même la petite lui pardonne. Non pas par pitié mais parce qu’elle en a envie, une envie qui vient de son cœur.
Mais d’un coup, elle reçu comme une épée en plein cœur. Elle ne se sentit pas bien du tout, elle n’était plus fier mais très pâle bien au contraire. Ses sentiments défilèrent: passion, amour, amitié mais aussi haine, rage et désespoir. Son pseudo amant d’autrefois était la, il n’était la que dans un seul but, très mauvais d’ailleurs. Il avait toujours été ambitieux et très beau mais la, il avait un véritable problème; d’ordre financier apparemment et il voulu faire du chantage a celle qui était de nouveau sa victime. Elle, qui en une seconde se revit au plus profond de l’abîme mais cette fois elle ne se laissa pas faire, elle se mit en spectacle, dans la rue, devant les gens, devant ses filles pour montrer à quel point les expressions du visage de cet homme reflétait sa méchante personnalité. Ronger par la honte il partit mais c’est dans cette circonstance plutôt cru vous me l’accorderez qu’Emélie redevins une vraie mère aux yeux de Soraya, Amandine et Tamara!
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mlub154_camiyou



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MessagePosté le: Jeu Mar 06, 2008 4:26 pm    Sujet du message: Répondre en citant

06/03/08 Melle Zaine Camille
MLUB154 : Mr Leblanc

II - Evaluation 2ème partie

L ‘an 2108, le caractère capitaliste de la société s’est accentué. Le président de la France du siècle dernier a créé un précipice sans fin pour la population. Le temps de travail a été doublé ( soit 70heures par semaine obligatoires), les congés payés annulés et prohibés par faute de moyen. L’individu n’a qu’un seul choix possible s’il veut assurer sa survie, celle de ses parents et celle de ses enfants : travailler plus pour gagner plus.
Face à cela, des groupes de résistance se sont créés ça et là. Un des leaders «  los esperados » constitué d’hommes (los esperanços) et de femmes (las esperances) s’organisent secrètement pour lutter contre des valeurs qui ne sont pas leurs.
L’extrait qui va suivre n’est qu’un exemple de leur déploiement, de leur force et de leurs convictions.

Vives libramente ! dès les premiers temps de notre mouvement, cette phrase connaissait le prix du succès ! Et le travail s’est imposé à nous si durement, vous ne pourrez pas dire le contraire… les mœurs ont changé !
Espérances, espéranços, un jour, une femme des plus élégante et heureuse, une créature superbe, qui je le sais appartient à la haute société émit une idée : « il faut moudre les grains pour atténuer les peines ! » Pauvres de nous, comment expliquer à chacun les difficultés que vivent les travailleurs et le peuple dans son ensemble. Aujourd’hui, la loi est contre nous, l’age un handicap à toutes évolutions. N’a-t-on pas droit au digne repos dont nos pères bénéficiaient en fin de vie ? se consacrer toute sa vie durant au travail pour ne pas finir entier … toutes ces lois étouffent les citoyens.. qui ne s’aiment plus !
Supporter la vie et sa réalité , profiter de la nature et bannir la corruption, là sont les mots clefs. Certains nous disent : « vous n’êtes sensibles qu’aux espérances dont vous auriez du depuis longtemps reconnaître la vanité !… un peu comme un enfant qui pense un jour rencontrer son idole !!
Soyez en sur ! nous ne sommes pas en fautes d’avoir la foi en nos idées. Et par pitié, amigos, faîtes que l espoir vive, qu’il reste fort, le cœur plein d ‘envies et qu’il nous amène sur le bon chemin, qui fera que l’on pardonne tous ces secrets qui font de notre société, une société malheureuse !
Mon langage peut ne pas être aimé mais il ne fait que dessiner tout le chagrin infligé à notre terre.
Le peuple réclame un juste avenir, en meilleure adéquation avec les problèmes que je lui connais. Il ne veut pas jouer avec la vie ou alimenter sa soif de pouvoir. Ma grand mère me disait souvent, les anges ont une intelligence démesurée, camouflée dans une enveloppe corporelle, ils défient le monde et ses idées sans jamais dire ou penser de la société qu’elle est mal aimée. Sacré dicton me direz-vous, et à moi de vous répondre ce qu’il signifie : la façon la plus humaine et la plus honorable de vivre sa vie est de rester tourné vers le ciel, cet immense route sans aucun code où seul le bleu azur laisse agir son charme.
Toi parisien, toi lyonnais ou toi bordelais, peu importe d’ou tu es, reste libre, prône les valeurs que te guide ton naturel, laisse la beauté du monde insufflée en toi une vague d’espoir pur.
Mon âme ajoutée aux vôtres sont grandes et peuvent faire preuve ensemble d’un dévouement incroyable. Vous en êtes d’ailleurs la preuve vivante.
Après toutes ces expériences, tous ces moments passés avec vous, tous ces plaisirs à lutter ensemble, mes phrases seraient fausses si je ne vous faisais pas part de ma reconnaissance, si je ne vous faisait pas partager mes émotions et que l’on me tue si je mens !!

Qui sentit ce dénouement arriver ? En vérité pas grand monde ne l’imaginait ainsi, en tout cas pas de manière si horrible pour l’individu.
La création de ce pôle réunion n’est pas anodine ni insignifiante, il est clair que notre projet de changement est ambitieux et n’a qu’un seul but : s’adapter aux circonstances de vie de notre société tout en mettant à profit notre seul et dernier pouvoir, notre moyen d’expression, notre phrasé, nos mots, nos idées, notre esprit. Bref ce qui fait de nous l’être humain le plus évolué.
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MessagePosté le: Jeu Mar 06, 2008 4:31 pm    Sujet du message: Répondre en citant

En ces longs jours d'hiver, Emma confie, dans une lettre, ses douloureuses peines et ses secrets à son amie :

Ma belle Pauline,
Par cette lettre, j'aimerais te parler de ma véritable envie de quitter la province. Je ne supporte plus cette véritable solitude qui m'attriste jour après jour. Je n'aime plus. Mon mari me délaisse , nous n'avons plus d'intérêt en commun et ne partageons plus aucun plaisir ensemble . Il passe son temps à des occupations stupides et moi , à m'occuper des chevaux. Je suis épuisée de cette vie triste et monotone. Ici, je suis malheureuse. Hier encore, des visions lointaines traversaient mon esprit. Je songeais à mes amours de jeunesse. Comme c'était loin pensais-je. Ce temps où je fus si aimée , ce jeune âge débordant d'émotions et de plaisirs. Rappelle-toi ces après-midis où nous passions ,toi et moi, des heures entières à jouer dans la nature... Et maintenant , toute émotion est finie , toute attente perdue ici . Je songeais à mon épouvantable avenir plein de desespoir et de chagrin qui m'attends si je reste ici, dans cette campagne perdue. C'est pourquoi , je décide de partir , de tout quitter. D'autant plus que d'autres circonstances me le permettent. j'ai perdu, il y'a un mois et demi, le seul être sacré qu'il me restait . Mon père nous à quitter, suite à une maladie qui l'a longement affaissé. Son état s'empirait jours après jours et un matin j'ai retrouvé son visage sans expression et son corps sans vie. Maintenant, il demeure dans le repos. Dès lors, je décide de me resaisir. Je pars demain ,dès l'aube ,chez un ami parisien qui me propose son invitation le temps de retrouver une vie stable avec un travail. C'est une personne trés gentille, il est même plutôt charmant dois-je t'avouer. Il est grand et trés éléguant. J'aimerais te le présenter un jour.
Cela peut probablement te paraître insensé mais c'est peut être grâce à ce départ que ma vie deviendra plus joyeuse et plus intéressante. Rien que d'y penser, cela me redonne de l'espoir, de l'ambition et une véritable envie de reconstruire un avenir meilleur. Après la lecture de cette lettre , tu seras la seule à être informée de ma destination et de mes nouvelles ambitions . Surtout , n'en dis mots à personne et je t'en serai trés reconnaissante. Dés que je retrouverais une vie moins mouvementée et un peu plus stable je t'enverrai des nouvelles et espère ta visite . En attendant fais attention à toi . Je t'embrasse.
Emma

Le lendemain ,avant le lever du jour, elle prépara ses affaires et s'interrogeait si elle n'était pas en train de commettre une faute . Elle regarda, une dernière fois partout , la pièce dans laquelle elle se trouvais puis partit. Le ciel était clair , la lune clairait, une belle journée et un nouvel avenir l'attendait .
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