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Poster un nouveau sujet   Répondre au sujet    TEXTOPOL Index du Forum -> UFC: MLUB 154 Introduction à la linguistique de corpus
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ducretamandine



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MessagePosté le: Jeu Mar 06, 2008 4:42 pm    Sujet du message: mlub154 Répondre en citant

Dans notre société, il y a de nombreuses et belles histoires de vie. Voici celle de Paul, un ex-parisien, libre penseur qui est le fils d'un célèbre couple de voleurs.

A vingt ans, Paul d'un naturel jovial est une beauté à l'état pur. Chez lui, tout est clair : ses cheveux, ses yeux, son teint, son timbre de voix. Paul est un jeune homme très ambitieux, qui a un beau et véritable don pour le spectacle. C'est pourquoi, il aime reproduire les mimiques et les expressions de ceux qui l'entourent. Son but est simple, il veut partager cette passion dont il est si fier, tout en transmettant de grandes et riches émotions.
Le succès et la reconnaissance du public est à la hauteur de son dévouement pour cet art.

Les âmes des mortels sont en quête des plaisirs de la vie. Triste espèce humaine ! Qui, en attendant de rejoindre le paradis, que l'on situe par code dans le ciel.
Paul comme les autres a connu les chagrins sur terre, et a commis de nombreuses fautes. Grâce à ses nombreux efforts et par foi, il va parvenir à atténuer les vices dont la nature l'a doté : la vanité, la corruption ...

Sage décision qui lui a juste permis d'éviter un avenir misérable; auquel soyez-en sûrs il était destiné, et qu'il n'aurait de toute évidence pas pu supporter.

Paul a également de nombreuses qualités ; il est sympathique et possède une intelligence remarquable. Hélas pour lui, il n'a pas su l'utiliser lorsque son amour de jeunesse, Marie, beaucoup de charme et un sacré caractère lui a rendu la vie impossible.

Vous pensez certainement que dans le monde actuel, et à son âge, vingt-trois ans, on a soif d'expérience. Mais accepter d'aimer signifie aussi jouer à un jeu dont on ne sait qui des anges ou des démons seront les vainqueurs. Il faut donc accepter l'idée qu'il existe une loi, selon laquelle, partout dans le monde, indépendamment de leur peuple d'origine, les hommes vivent et recherchent sans aucun repos leur moitié afin de ne former qu'un seul être entier.
Tous nos pères sont passés par là ! Ce sont les lois de l'universalité qui l'exigent. Néanmoins, j'espère que toi qui me lis, tu ne connais les règles; ou que ta famille a pris soin de te prévenir que ceux qui aiment s'exposent au risque de souffrir.

Paul, comme tous ses semblables avant lui, est donc tombé amoureux, il l'a aimée dès les premiers instants; Marie l'a aimé en retour. Du moins, c'est ce que son langage corporel laissait entendre. En réalité, la malheureuse avait de nombreux secrets et était très intéressée par sa fortune.
Paul finit pas s'en apercevoir et une vive douleur s'insinua dans son coeur, il eut envie de crier, de hurler sa douleur; sur le coup, il se sentit devenir pâle. Ses yeux se remplirent de larmes; Marie avait un amant. Elle l'avait trahi.
Il a donc cru bon de se montrer raisonnable et pour ne pas sombrer dans l'abîme, il fit le choix de rayer cette femme de sa vie. C'est ainsi que Paul a quitté la région parisienne.

Il avait raison de s'éloigner de cette jeune et dangereuse créature. Elle étiat élégante et véritablement belle, elle semblait heureuse et pourtant il savait qu'elle le manipulait. Cette idée fût difficile à accepter mais c'est ainsi, les peines forgent le caractère des hommes.

Comment vous expliquer que la vie est ainsi faite de joie, de déception, de frustration ...Nous sommes tous en quête de quelque chose. Les SDF ne veulent plus être pauvres, et ceux qui ne le sont pas courent malgré tout après l'argent. Les premiers désirent donc obtenir un travail ne serait-ce que pour une seule journée, histoire de garder espoir.
Pouvez-vous un jour en prendre conscience ? Vous qui rêviez d'une nouvelle robe, lorsque l'homme qui vit au pied de votre immeuble n'a pas de quoi manger ! Mais c'est dans les moeurs, chacun pour soi, les espérances pour tous.

Bien loin de tout cela et de Paris, Paul a changé de vie; dans sa province isolée, il vit en autarcie. Vivre comme un mouton, il n'en était plus question !
Aujourd'hui, à 50 ans, lorsqu'il croise de magnifiques jeunes femmes, il se demande s'il les aurait aimées. Aussitôt, les peines du passé lui reviennent en mémoire et il pense intérieurement que la meilleure idée qu'il ait eue fût celle de vivre en homme libre, loin du petit parisien qu'il fût; loin de son amour de jeunesse, l'inoubliable Marie.
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MLUB_154 karina



Inscrit le: 29 Fév 2008
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MessagePosté le: Jeu Mar 06, 2008 4:50 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Il est sur l’herbe, en pleine nature, et il regarde le ciel, allongé a côté de son meilleur ami. Et cela lui suffit .Puis il grandit, et il doit apprendre, ça s’appelle « le savoir » lui as dit sa maman .Lui, il ne comprend pas très bien pourquoi il faut connaitre que 8x8 est égal a 64 et que la somme des angles d’un triangle est égal à 360°. Mais il apprend, sans doute pour avoir un bel avenir. Il ne sait pas exactement ce qu’« avenir »signifie, il sait que c’est le futur, ou quelque chose comme ca.
Il aime bien l’école, il a une jolie maitresse, et il a trois copains qui sont dans sa classe. Il aime bien les copains, on peut discuter et parfois aussi on fait des bêtises. Mais des petites bêtises, mais ses parents ne le savent pas. Si, il y a bien une fois ou la maitresse a convoqué ses parents, parce qu’il avait mis de l’encre sur un de ses camarades. Il avait bien rit pourtant. Son papa a dit « Il faut que jeunesse se passe » il n’a pas très bien compris pourquoi son papa avait di ça.
Lui ce qu’il aime, c’est aller faire du vélo dans la forêt près de chez lui, manger une glace vanille-fraise, faire du manège, manger un bonbon au chocolat avec du caramel fondant à l’intérieur, aller à la piscine et encore des milliers de choses. En somme, des choses simples, des petits plaisirs qui suffisent à un enfant.
Puis il grandit encore et il comprend qu’il doit réussir. Il a son bac a la fin de l’année, il croit qu’il est assez intelligent pour l’obtenir. Le bac c’est un diplôme qui évalue les capacités des élèves. Il faut avoir dix tout rond pour l’obtenir. Avant, du temps de sa maman, il fallait avoir douze. Il se dit que peut-être qu’avant, on était plus intelligent.
Il se pose des questions, il ne sait pas trop ce qu’il veut faire, il n’a pas vraiment d’idée précise, mais il veut un beau travail.
Nous sommes le 2 juillet, il arrive vers le panneau. Dessus, des centaines de noms inconnus. Lui, il ne cherche qu’une chose : le sien. Il ne le trouve pas, la foule l’oppresse, il y a trop de monde. Ca y est ! il voit son nom, il suit la ligne : RECU.
Le bac c’est bien mais ca ne suffit pas. Il doit passer des concours. Un concours c’est une évaluation pour savoir si l’on peut ou pas rentrer dans une école pour apprendre. Il se demande pourquoi on a besoin d’une autorisation pour apprendre. Alors il doit aller dans des grandes villes pour passer ces fameux concours, ça tombe bien il vient d’avoir son permis de conduire et il est fier. Très fier. Comme il ne sait pas trop ce qu’il veut faire, il va essayer d’entrer dans une grande école d’ingénieur, ou de commerce il ne sait pas encore. S’il n’est pas pris, il s’est inscrit a l’université. Au cas où.
Il pleut…il n’aime pas ça, parce que il n’a pas le moral quand il fait mauvais. Il aimerais aller faire un foot avec ses amis, mais là il va plutôt réviser ses concours tranquillement chez lui. Les heures passent et les informations qu’il lit s’inscrivent dans sa mémoire. Il espère qu’il s’en rappellera dans une semaine. Il n’aime pas trop la mémoire sélective, c’est vrai parfois on veut retenir des choses, on les répète et on les relit des dizaines de fois mais ça ne rentre pas, et il y a d’autres choses que l’on retient automatiquement. C’est étrange.
Il regarde sa montre : 18h15. Il va faire une petite pause. Une heure c’est 60 minutes, et 1 minute c’est 60 secondes. Grâce a ce temps fractionné, on est à l’heure a ses concours. Il se dit que c’est une belle invention, mais il se demande qui a décidé que dans une journée il y aurait 48H.
Justement dans 48H il sera en train de plancher sur des questions. Il a un peu peur, mais il ne le montre pas.
Toutes ses espérances les plus profondes, ses rêves les plus ambitieux vont enfin voir le jour.Je vous passe naturellement les dures années d’études où il est allé lentement (mais sûrement) vers son but. Les premiers examens, la vie en solitaire dans son petit appartement et lorsqu’il avait un peu de temps, quelques heures de repos.
Il a réussi ! la vie parisienne est à lui. Métro, boulot, dodo… «  la dure loi des affaires » comme il le dit souvent. Cet empire qu’il a construit le remplit d’émotions, l’œuvre de sa vie, cette belle position sociale qui a un prix. Et par n’importe lequel ! 5000 euros par mois, voiture et téléphone de fonction…Il se dit qu’il a réussit. La réussite c’est « un résultat favorable », souvent le fait d’avoir une belle vie. Quand on dit « j’ai réussi ma vie »cela veut dire qu’on a un beau métier, une belle femme, des beaux enfants, 2 chiens, 3 poissons rouges, une jolie maison en province achetée à crédit sur vingt ans, des amis, du bon vin…

La vision du bonheur ? En tout cas, pour lui ça l’était.

Résumons-nous : A deux ans (trois pour les chanceux) on va à l’école. Et on en sort pas jusqu’à nos 18 ans, comme une délivrance, on croit que l’on va gouter au doux mot « liberté ». Mais on a pas assimilé toutes ces règles de grammaire et autres théorèmes de Pythagore juste pour le plaisir, eh non, on va mettre tout ça en pratique dans notre métier, travail, job, taff, et autres appellations de ce qu’on pourrais qualifier de gagne-pain. Car en somme, le but de tout homme (et de toute femme) est bel et bien d’avoir assez de connaissance pour s’en servir a bon profit.
8h-12h, 13h-18h voila les horaires où vous devez être « productifs » et supporter ce véritable spectacle humain.
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mlub154*alexane



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MessagePosté le: Jeu Mar 06, 2008 5:15 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Il était une fois, dans un château dans le ciel, vivait une princesse appelée Léontine, dont la jeunesse était éternelle. Elle portait souvent de grands vêtements, de grandes robes parfaitement taillées dans les plus belles étoffes. Cette jeune femme était d'une beauté aveuglante, d'un charme fou, à la démarche élégante et digne et d'une intelligence rare dans son monde. Elle avait tout ou presque : ces parents étaient riches, ils lui prévoyaient un avenir prometteur, au-dessus des lois lois du royaume...Mais ce dont Léontine avait envie par dessus tout était de devenir humaine pour pouvoir descendre sur Terre et rencontrer enfin l'amour et être heureuse.
Puis un jour, un être fort curieux apparut dans un de ses rêves endormis. Il était accompagné d'anges qui jetaient au coin de son nez des grains d'étoiles. Cet être étrange s'appelait Arthur. Il se disait exauceur de voeux en échange d'une aide pour remonter son épée de la terre et de lui livrer toutes les âmes vives de sa famille. Il proposa donc à la princesse d'en faire quatre, qu'elle accepta volontier puisqu'elle savait que cela se passait dans ses rêves et donc, qu'il n'y arait aucun risque dans la réalité. Son premier fut de descendre sur Terre pour assister au spectacle de la nature humaine. Son second fut d'aimer et d'être aimée par un très beau parisien. Son troisième fut de ne jamais mourir et enfin son quatrième voeux fut de ne jamais devenir comme les pauvres.
Le lendemain matin, elle se révailla dans un botte de foin à l'intérieur d'une ferme misérable, sale, avec des cochons qui grignottaient ses pieds. Quel malheur! Un inconnu était allongé à ses côtés : il avait une tête pour le moins pâle, une coiffure complètement stupide pour l'époque et les tendances et qui avait atteint à peu près l'âge de pierre. Quelque minutes plus tard, il se réveilla et cria : "lève-toi! c'est l'heure de la traîte!" Léontine se leva, avec du mal à se supporter, regarda autour d'elle et s'aperçut qu'elle ne connaissait pas du tout cet endroit.
- Qui êtes-vous?, dit-elle à l'homme
- Bah qu'est-ce-t'a? T'es ma femme, ma foi! Allé, au travail! On a prit un assez long repos, alors on y retourne! répondit-il
- Travail? Mais qu'est-ce que cela signifie? Et que fait cette gigantesque créature dans la boue? Ce me fait pitié!Oh, et cette horrible odeur, d'où provient-elle?
- Ca c'est un cochon! T'a perdu la boule ou quoi? Arrête donc de jacasser!
après quelques secondes de réflexion...
- et...vous avez dit que j'était votre quoi tout à l'heure?
- Rooo...Femme! F-E-M-M-E!
C'est à cet instant précis que la princesse comprit que ses voeux prononcés pendant la nuit s'étaient inversés et qu'elle ne se trouvait plus dans son royaume. Les jours passèrent... Tous les plaisirs qu'elle s'était jurée d'accomplir étaient déjà très loin. Elle était bien sur la Terre, avec un parisien, mais elle faisait partie intégrante du peuple, des pauvres et misérables gens par la même occasion. Elle n'était plus libre, sa famille lui manquait, plus rien de beau pour elle n'était devenu possible, ses premiers pas dans le monde du travail lui étaient difficiles et insupportables. Chaque soir, elle tentait de prier dans le vacarme des cochons, que Dieu lui pardonne sa bêtise et sa naïveté avec Arthur. Rien y a fait. Elle devait accepter son sort, être malheureuse, faire en sorte que son dévouement et sa passion se portent sur les cochons de sa ferme.
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VERGNAUD MLUB154



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MessagePosté le: Jeu Mar 06, 2008 5:18 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Quoi de plus horrible! Cette sacré Ginette? Et ses enfants, les pauvres! Ils l'aimaient tellement! Franchement, se faire renverser par une trottinette, moi je dis, ce n'est pas une mort très élégante, en tout cas pas digne de cette femme. Oh, certes, ce n'était pas une créature dotée d'un charme fou; Ni d'une grande intelligence d'ailleurs. Mais d'un coeur, mon Dieu, d' un coeur! Prête à tout donner alors qu' elle n' avait rien, ouvrant les bras aux âmes errantes, se prennant de pitié,pour une malheureuse jeune femme cocue, défendant les voleurs sous prétexte qu' ils rétablissaient l' ordre économique...Je la vit même expliquer un jour à un gendarme que si les gens ne respectaient pas le code de la route, il ne restai plus qu'à le modifier à leur guise. Ah ça, je vous assure, il est devenu tout pâle sous son large képi! C' est qu' elle en avait des idées...Jamais au repos! Ah, ma bonne vieille Ginette, tu vas me manquer tu sais. Oh! Je ne doute pas qu' au ciel tu vas bousculer les anges, après tout faut bien qu' ils se mettent au travail ceux-là... La société humaine a bien besoin d' un coup de pouce spirituel. Surtout du côté des grandes villes, les bourgeois, comme nous on les appelle. Qu' est-ce qu' on est bien dans notre province! L' autre jour, j' étais en train de lire l'avenir dans ma tasse à café et là par ma fenêtre, qu' est ce que je vois! Un Parisien. Ah je l'aurais reconnu entre mille. Cette fausse allure de chien perdu, cette vanité qui transpire, de regard ambitieux, cette foi en lui que je ne peux supporter... Vous pourrez dire ce que vous voulez, je les sens pas, les Parisiens! Voilà qu' il arrive et qu' il toque à ma porte. Dans de telles circonstances (tout de même, c'est rare un Parisien dans le patelin!), j' use de mon plus beau langage et dit d' une voix des plus nobles: " Voilà, voilà, je viens!" Je connais leurs moeurs, s' il vous plaît! Je lui ouvre la porte, et ce gringalet me pose alors cette question: "Pardonnez-moi, je ne vous importunne pas? " "Je vous pardonne", lui dis-je, je faisais un grand effort de politesse... "C'est à dire, reprit-il, que je suis à la recherche d' un restaurant, à n' importe quel prix, car je n' ai rien mangé depuis deux jours, et voilà que je me perds dans ce...cette...euh...jolie petite ville." C' est qu' il est devenu tout rouge, il a donc sentit que j' étais une femme, une vraie! Ah la jeunesse; Leurs peines, leurs esperances, les premiers flirts, les vives émotions, le premier chagrin d' amour, les jardins secrets, les grandes trahisons, ils veulent changer le monde à cet âge!
Mais je me perds... Alors je lui répond au petit Parisien (même pas trente ans) qu' il n'a donc qu'à mettre les pieds sous la table, je me chargerai volontier de lui faire goûter à nos spécialités! Quel dévouement n' est-ce pas? C' est qu' il mourrait de soif mon invité! Il ne connaissait même pas l' eau de vie (c' est quand même le rôle des pères d' initier leurs progénitures à cet art de la table, non?). Soit il n' a pas aimé, soit elle était un peu forte, en tout cas il est sorti de chez moi tout déboussolé le pauvre. Ils vivent dans de bien misérables contrées, ces Parisiens. Mais j' ai lu une jolie reconnaissance dans ses yeux, et ça m' a fait chaud au coeur...
Mais où en étais-je? Ah, quel malheur! Ma pauvre Ginette, ce coeur pur, ce naturel enthousiaste, qu' elle était aimée! C' est que son fils croit qu' elle est partie en voyage... Si il savait la vérité, il s' enfoncerait dans une abîme des plus profondes... Malgré ses fautes que sa mère, Ginette, a pui commettre (elle aimait trop jouer avec les lois, la corruption, ça elle connaissait!), il n' avait qu' un but: son bonheur. Maintenant c' est en quelque sorte une femme libre, elle sèmera ses grains de joie au paradis, peut-être même elle me fera un petit signe de temps en temps... Je verrai bien.
Ah, c' est pas juste, la nature fait parfois mal les choses. Vous savez, je connais ses expressions en entier. Et je finirai par celle-ci: "Profite de la vie aujourd' hui, car tu peux mourrir demain!" Et bien c'est fait.
FIN
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colettefriedrich



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MessagePosté le: Jeu Mar 06, 2008 7:27 pm    Sujet du message: MLUB 154 Répondre en citant

MLUB 154

Parfois c’est agréable de s’arrêter une seconde, de s’asseoir dans un coin, sur un banc, sur une terrasse et d’observer tous ces gens qui passent, qui vivent.
Regardez ces jeunes femmes vives qui rigolent en marchant, elles respirent la joie de vivre et le bonheur.
Et cet homme seul, qui traîne les pieds, il regarde les autres d’un œil triste comme s’il connaissait, lui, le vrai prix du malheur.
Là-bas au coin de la rue, un homme est entré dans une boutique et, comme dans un spectacle, en ressort avec des énormes cœurs qu’il offre à sa femme qui l’attendait là.
Je suis comme dans un abîme, moi au fond seul, invisible, inintéressant qui observe les autres et dont personne ne se soucis.
Regardez, à côté de moi ces jeunes garçons, ils sont arriver les premiers et viennent d’être rejoint par cette élégante et belle fille, sûrement une parisienne !
L’un des garçons vit en ce moment une aventure avec elle, ils viennent de s’embrasser et lui glisse à l’oreille: « Je ferais de mon mieux pour te rendre heureuse ! ».
La jeune fille rougi au milieu du groupe et tous l’assaillent de questions.
C’est drôle de contempler les jeunes gens comme ça, ils sont pleins de rêves, d’espérances et veulent posséder le monde.
A la table à ma droite, deux vieilles dames bavardent elles aussi, la laisse de leurs petits chiens en main. Elles se rejoignent ici tous les mardi après-midi et veulent comme à chaque fois un thé sans sucre.
A force de venir ici aussi souvent je repère les habitués et leurs habitudes !
L’une des dames raconte à l’autre son arrivée en province. Elle lui dit qu’à l’époque elle était entourée de riches hommes dont les mœurs étaient bien différentes de celles d’aujourd’hui.
Ah ! La nostalgie des vieilles personnes ne me fait guère envie.
Devant moi passe une charrette tirée par des chevaux, c’est un monsieur un peu atypique qui cherche le journal et va au travail ainsi.
Vous ne pourrez plus en rencontrer beaucoup des comme ça !
Pas très loin, une femme fait la manche, assise par terre avec une vieille robe.
Les membres de sa famille doivent certainement être très pauvres pour qu’elle en arrive à mendier de l’argent ainsi et je me demande parfois comme on peut expliquer cette misère.
Devant moi, un enfant a montré cette femme à son père et ce dernier lui répond que c’est la vie et que c’est partout comme ça.
C’est probablement ça la réponse … mais pourquoi les hommes vivent tout de même ainsi, en supportant tant de peine.
Et là, soit vous m’aimez, soit vous vous dites que j’ai un grain. Rassurez-vous il est permis de penser les deux car je suis adorable et fou à la fois, comme la plupart des hommes certainement !
Voilà que je discute et que certaines observations m’échappent.
Les jeunes femmes qui passaient tout à l’heure dans la rue sont assises sur un banc. On dirait qu’elles en ont fait leur empire avec leurs grands sacs style parisien. Elles ont l’air si libre et à l’aise dans cette société.
Qu’est-ce qu’elles sont belles !
« Qu’est-ce que c’est moche la beauté ! » dit Luchini dans un film et il a tellement raison.
On voit leur âme transparaître et c’est difficile de ne pas cerner leurs valeurs avec ce naturel.
Ah ! Dieu nous a fait une bien belle créature douée de raison là !
Mais que ferait-on sans ce genre de jeune femme qui avance et profite de la vie comme d’une fête…
Là-bas, le couple de tout à l’heure est toujours devant la boutique de cadeaux mais de mauvais jours s’annoncent ! On dirait que les circonstances ne sont plus les mêmes au vu de leurs expressions. Ce beau monsieur a été quelque peu ambitieux peut-être.
Il ressemble à un véritable nigaud à force de lui montrer ces cœurs qu’il vient d’acheter.
Peut-être a-t-il cru enfin touché à son but et a été indélicat, ou alors peut-être que la femme vient de lui avouer qu’elle a un amant.
Si ça se trouve elle vient de lui dire que de leur passion il ne reste qu’une pâle amitié.
L’homme, fier, essaye de garder la face et sors de sa poche une fiole de whisky pur.
La femme lui met alors de grandes claques dans la figure … puis, tous deux partent de leur côté. Quelles drôles d’âmes ces deux là !
A la table d’à côté, il ne reste plus que le couple, leurs amis sont partis.
Le jeune garçon plein de dévouement connaît un succès et une reconnaissance évidente. L’émotion est palpable et ce bonheur stupide me tue.
Les plaisirs sont si dur à supporter quand on est seul, ce couple heureux représente la beauté humaine, l’amour, la jeunesse, le charme.
Ce monde de tendresse est parfois impossible à supporter … tout dépend de notre position !
Grand ciel ! Quelle sacrée intelligence aujourd’hui !
C’est ça qui est pratique quand on se parle à soi même, personne ne nous juge et on peut penser ce qu’on veut.
C’est généralement l’opposé avec la femme aimée, elle veut faire la loi, débarque avec ses affaires au bout du premier mois et ne cesse de nous déclarer que l’on prend de l’âge.
Nous on veut juste être heureux, on a soif de bonheur et on est aux anges quand on peut accepter des compromis, mais les femmes ne savent pas faire de compromis raisonnables et ça il faudrait leur expliquer !
Un homme d’une cinquantaine d’années vient de s’adresser à moi et me dit : « Tu veux du repos ? », vue la tête que je fais il comprend mon étonnement et se met à me vouvoyer : « Vous trouverez parmi nos pères des êtres entiers, ils vous apprendrons à prier et à aimer. Vous deviendrez digne de la vie et si vous suivez les lois de Dieu vous rejoindrez sa famille. ».
Je connais ce genre de sectes et je trouve ça misérable, lui rétorquais-je.
Il me dit alors : « Les fidèles aiment leurs prochains. Soyez juste avec votre prochain et votre avenir sera amour » et il tourna les talons.
Les sectes sont dangereuses pour les personnes faibles qui ne savent pas quels dégâts elles peuvent causer dans leur vie. Plutôt mourir que faire ça, je ne pourrais pas supporter d’abuser des gens dans la misère.
Enfin, la nature est faite de tout et la corruption, la vanité, la foi font mauvais ménage.
Et voilà à quoi me fait parvenir mes observations mais je suis curieux et j’ai toujours aimé saisir des bribes de langage au détour de conversations, regardé de loin la vie malheureuse des passants, essayer de comprendre leurs secrets, voir une personne qui pardonne à une autre, observer les fortes têtes, les vives jeunes filles, sentir la pitié en moi, puis l’envie.
Mon regard est comme une épée qui transperce la vie des gens.
Le pire pour moi c’est quand des inconnus ont sentit mon chagrin, mon horrible chagrin.
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mlub154_SAAD Laurie



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MessagePosté le: Jeu Mar 06, 2008 8:41 pm    Sujet du message: mlub 154 Répondre en citant

Pour Julien la première question était de savoir «ce que veulent les femmes », en effet ce jeune homme n’avait jamais réussit à comprendre pourquoi la gente féminine lui tournait le dos à chaque fois qu’il tentait de la séduire. Ses espérances pour trouver la réponse l’ont conduit en province ou il pensait y découvrir d’autres mœurs qui l’aideraient dans sa recherche. En effet, pour lui les filles parisiennes ne comprenaient rien à son charme et il pensait que dans le sud de la France il serait plus apprécié. Mais il arrive que l’on se trompe parfois, et Julien en fit la triste expérience.
Lorsqu’il se mit au travail il décida que son premier objectif était de trouver une femme élégante. Il fallait aussi qu’elle soit heureuse et sache se comporter en société. Allez savoir pourquoi Julien avait décidé de ne porter sa recherche que sur des « cibles » bien précises et dont les critères de sélection demeuraient flous pour tous. C’était de cette manière qu’il réalisait tous ses projets ambitieux, sans jamais faire les choses normalement. Pour se mettre en circonstance il commença par se donner un air naturel et libre en s’habillant de façon très parisienne et se mit à la recherche de ce qu’il considérait comme une beauté. Après une matinée d’observations sans succès il décida de faire appel au dévouement des grandes âmes généreuses du sud tellement vantées à Paris.
Il s’adressa à une dame d’un certain âge et lui raconta qu’il était à la recherche de son amour de jeunesse. Il lui demanda de l’aide pour trouver une idée, un grain de folie qui lui permettra de se faire remarquer dans la ville pour que l’élue de son cœur le reconnaisse. C’était en fait un stratagème pour savoir ce qui pourrait faire plaisir aux femmes, ce qui les ferait se sentir aimé. Ceci semble d’ailleurs bien ironique quand on sait qu’il considérait les femmes comme de « simples humaines munit d’une fausse intelligence ». Son interlocutrice n’eut que faire de cette demande originale, elle était trop préoccupée pour se soucier de cela. En revanche elle profita du fait que Julien lui adressa la parole pour lui confier ses peines : « mes enfants vivent loin de moi… ». Elle n’eut pas le temps de terminer que le jeune homme était déjà parti sans s’expliquer sur son départ.
Après avoir couru pour échapper aux plaintes de la vieille dame, Julien décida ensuite de s’assoir à la terrasse d’un café afin d’étancher sa soif. Il invita alors une jeune femme qui était assise à la table d’à coté à lui tenir compagnie. Celle-ci prétexta qu’il « avait juste l’air d’être un de ces misérable coureur de jupon sans avenir qui n’aiment que leur propre personne et qu’il ne l’intéressait pas le moins du monde ». Loin de se dégonfler Julien décréta qu’il désirait qu’elle le pardonne de n’avoir pas été assez subtil pour la séduire. La jeune femme fut touchée de cette manière très digne de s’excuser, mais elle préféra ne pas accepter la proposition afin de se faire désirer. Julien ne le compris pas et vexé, il décida de laisser tomber.
Fatigué et quelque peu désespéré par ces deux échecs, il se dit qu’il avait besoins de repos. Il se dirigeât vers un parc afin de s’assoir sur un banc et d’apprécier le soleil. C’est là qu’une petite fille lui demanda de jouer avec elle au ballon. « Je crois que je ne connais pas les règles » répondit vaguement Julien sans prêter attention à ce qu’il disait et voulant monter à l’enfant qu’elle l’embêtait. La jeune demoiselle lui fit remarquer qu’il n’y avait aucune règle pour jouer simplement au ballon mais se rendit compte que cela agaçait Julien. Elle voulut alors lui confier un secret, ce qu’elle fit dans un langage enfantin : « ma mère est malheureuse car mon père est parti ». Cette révélation fit tout de suite réagir julien qui demanda à la petite fille de lui présenter sa maman. Sa déception fut grande quand il se rendit compte que la belle jeune femme qu’il attendait était en fait bien moins attrayante qu’il ne l’imaginait. En revanche elle était très sympathique et semblait sous le charme de Julien. Mais ce dernier ne prêtait aucune attention aux qualités morales d’une personne lorsque son physique n’était pas dans à son gout. Il décida donc de s’en aller vite fait.
Las de ces expériences infructueuses il abandonna sa recherche en se disant qu’il ne saurait jamais « ce que veulent les femmes ». En fait il n’avait rien compris puisque n’importe qui en lisant cette histoire comprendrait. Les femmes veulent juste qu’on s’intéresse à elles.
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MessagePosté le: Jeu Mar 06, 2008 9:53 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Comment percevoir réellement le coeur des femmes?Véritable abîme où l'âme est si difficile à comprendre...L'idée a pourtant traversé l'esprit d'un homme.Jeune parisien,à la beauté pure et au charme impossible,se montra fort ambitieux pour déjouer ce spectacle.Il priait ces dernières d'un amour digne d'un père en y mettant toute sa foi pour parvenir à ses fins.C'est ainsi qu'il questionnait les belles élégantes sur leurs premières amours, leurs espérances malheureuses et surtout: sur ce que ne sait un jeune de société pour rendre ces créatures heureuses.Il parvenait à les corrompre au point qu'elles pardonnaient la délivrance de tant de secrets.Son but n'était pas devenir amant, juste de connaître les expressions de leur coeur.Ce curieux personnage était doté d'une intelligence plus qu'humaine.Il décida même de collecter son travail dans un journal. Aussi la soif de l'âge le corrompit et sa nature vaniteuse ne dura pas longtemps.Son avenir fut des plus misérables,car il mourut tranché d'une horrible épée, pour avoir entretenu un langage un peu trop curieux.Une telle affaire ne paraît pas possible dans ce monde,c'est pourquoi, sa famille,pour rendre digne la pauvre âme de son fils,essaya de montrer en quoi la loi était inacceptable.
Les fiers législateurs rétorquèrent devant la pâle figure des siens,que le bel ambitieux ,certes passionné, ne méritait que ce mauvais destin.Même un voleur, aussi difficile eût-il été, aurait trouvé meilleure reconnaissance.Pour que son fils trouve entier repos,son père pria les anges d'accepter la possible réincarnation de sa jeunesse déchue. Le ciel décoda parfaitement ses attentes,puisqu'il aperçut,une belle nuit,le garçon tout de blanc vêtu.L'homme vira au vermeil et se réfugia sous ses draps.Aussiôt la maman appela vite le médecin Jacques,mari de la cousine Thérèse, croyant son monsieur fou.Une cuisinière lui servit un plat de soupe avec la moitié d'un pain.Malgré la vente de meubles,les rentes de l'hiver étaient petites,ils avaient gagné peu de sous.
Le soignant regarda la triste physionomie dudit fou.En effet son visage causait! Puis il lui retira sa chemise et lui serra le bras.Le sujet lui parut sans connaissance,limite moribond.Le vieillard cria,comme pour faire un terrible appel.Le médecin lui répéta de tendres paroles afin de ne plus entendre ses pleurs.Il lui dit aussi d'arrêter ses bêtises,puisqu'il ne souffrait d'aucune maladie.L'autre lui exprima son sentiment d'être l'élu de Dieu.Par des phrases profondes, il rapporta la reconnaissance de son enfant devenu ange.Malgré la misère de ces actes,le godelureau n'aurait pas été laissé au diable.
Le lendemain matin, les salons de cours menaient grand bruit sur la nuit passée.L'affaire retentit jusqu'à Saint-Germain.Dans les boudoirs,les charmantes duchesses en compagnie de leurs comtes se plaisaient à rire du triste bonhomme.
Seule,une élégante maîtresse demanda à voir les parents.Elle connaissait leur malheur,conté dans tout Paris.En fait elle avait déjà rencontré le jeune ambitieux.Il voulait même la prendre en mariage.Mais ici ce n'étaient pas les moeurs de province,c'est pourquoi il lui avait promis de trouver un travail à la Bourse,voire de vendre ses chevaux.
-<<Vous verrez vos jours comblés en toilettes neuves,du matin au soir et vivrez dans de grandes demeures bourgeoises>>,lui avait-il dit.Elle sentit,ce jour-là,les mouvements de la passion s'animer dans ses regards.Son amour de jeunesse devint grandes peines lorsqu'elle apprit qu'elle ne verrait plus son pauvre amant.
Cette petite,blessée dans son amour-propre se saisit de l'affaire.Conduite hors de France,elle fit le voeux de donner un repos digne à l'aimé.Au diable la justice!pensait-elle.Ce que la bourgeoise savait c'est qu'elle ferait payer les scélérats,croyant par le fait même braver la police.Seulement son mari écrit à la justice,pour jeter la mademoiselle au bagne.Monseigneur Collin,proche de la dame, dit à ses frères de ne pas jeter la chère pour quelques phrases vertueuses.Il écrit à ses supérieurs de préfèrer l'hôpital au bagne.Elle s'y reposa donc tranquillement.
Elle attendait sans bruit le moment de la sortie.Seule,elle restait de marbre,fixant par la fenêtre l'air terrible des gardes,anciens forçats commandités par le palais.Une nuit,elle entendit du bruit dans l'escalier.Elle crut d'abord au passage d'un chat ou à la présence de valets se rendant en cuisine.Quand, tout à coup, sa porte s'ouvrit.Debout,au coin du lit se trouvèrent un garçon et une demoiselle.Lui portait un sac et bottes noires.La demoiselle un gilet gris,duquel ressortait une élégante chemise.L'homme entra le premier et salua ladite folle.Il la regardait comme une amie.Subitement, la lumière lui parut.En les regardant, elle aperçut le signe d'une connaissance passée.Se tenait en face d'elle,silencieuse,la baronne Delphine qui était son amie, suivie du comte Eugène.C'est ensemble qu'ils descendirent avec soin les escaliers.Le travail de ces personnes était de servir la dame.Ils connaissaient le prix de leur délit mais leurs grands coeurs voulaient rendre la jeune femme heureuse.Pour l'avoir volée,les pauvres risquaient d'être tués.Le lendemain,ils trouvèrent une voiture appartenant à des italiens.Ils entrèrent dans un quartier bourgeois et attendirent quelques heures dans la cour d'une maison.Ils devaient prendre l'habitude de passer pour invisibles.Ils voulaient,en réalité, trouver les parents du joli coeur mort hier pour ses maîtresses.Ils cherchaient partout y compris dans les pires demeures de Paris.Ils les trouvèrent au troisième étage d'un appartement, vide de meubles.Néanmoins ils avaient leurs toilettes et quelques objets.Aussitôt ils prirent le vieux et la dame et demandèrent sans attendre des chevaux pour fuir.Ils sentirent les horribles regards peser sur eux.Seulement,malgré leur foi,leur secret ne dura pas longtemps.Il est si difficile dans Paris de partir comme un voleur! C'est sans peine que des hommes de loi firent justice en les laissant au diable!
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mlub154 barthet



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MessagePosté le: Jeu Mar 06, 2008 10:34 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Je vais vous raconter une histoire…

Celle-ci se déroule au milieu du dix-neuvième siècles, au printemps, là où les jeunes femmes deviennent de plus en plus belles par l’arrivée du soleil, là où les cœurs sont souvent plus légers, là où la vie nous donne de nouveau du bonheur.
Marie était une jeune femme issue d’une grande famille, elle nourrissait un amour grandissant pour un beau parisien. Cependant, Marie était très malheureuse, remplie de chagrin car elle faisait parti de ce qu’on appelait la catégorie des pauvres gens, contrairement à Paul qui faisait, lui, parti de la catégorie des riches. Personne ne connaissait la passion qui la dévorait. Mais qui pouvait imaginer un homme de bonne condition avec une femme extrêmement modeste. La belle réalisa que jamais, elle ne pourrait être auprès de cet homme.

Marie portait toujours une robe longue, un horrible châle et de grandes chaussures noires, autant dire qu’elle n’était pas très élégante. Elle avait le teint pâle, mais ce qui faisait son charme et sa beauté s’était son regard, un de ces regards qui peuvent nous montrer les âmes les plus pures. Non seulement Marie était belle mais elle n’était pas stupide. Elle était très aimée des hommes qui appréciaient son naturel. Tout le monde la surnommait « créature divine », pour eux, cela lui correspondait parfaitement.

Durand le mois de mai, il devait un spectacle. Marie savait que Paul y serait, elle décida donc de s’y rendre, mais comment allait-elle faire ? Elle n’avait pas d’argent pour acheter un billet et une nouvelle robe. Elle chercha donc un travail. L’ami de son père tenait une auberge, elle alla lui proposer ses services :
« Bonjour Pierre , je viens vous voir car j’aimerais travailler !
- Bonjour Marie, je n’ai pas beaucoup de travail en ce moment, les affaires ne sont plus ce qu’elles étaient et tu sais c’est très difficile le métier d’aubergiste, tu dois travailler toute la journée et tu n’as pas énormément de repos.
- Mais je veux travailler Pierre.
- Je suis curieux de savoir la raison pour laquelle tu désires tant cet emploi.
- Je vais vous expliquer, il y a quelques mois, alors que j’étais au marché à Paris, j’ai aperçu un homme charmant et depuis ce jour je ne cesse de songer à lui. Le mois prochain, il y a un spectacle à Paris et je suis certaine qu’il y sera, mais malheureusement je n’ai ni de quoi payer le billet ni de quoi payer une nouvelle robe.
Je ne veux pas anéantir toutes tes espérances, mais ici les gens savent bien qu’un parisien n’épouse généralement qu’une parisienne, c’est dans les mœurs, c’est un genre de code, or toi tu viens de province, tes parents vivent à Leudon depuis toujours. Un question me vient à l’esprit sais- tu si cet homme est libre ?
- J’ai cru un instant qu’il ne l’était pas, mais en entendant parler de jeunes femmes, j’ai tout de suite compris que son cœur restait à prendre. Je vous en conjure Pierre, embauchez-moi, je suis consciente que vous avez peu de travail et peu de moyens, mais votre prix sera le mien et soyez sûr que je serai digne de votre confiance et d’exercer ce métier, vous pourrez le constater par mon dévouement
- Dans ces circonstances, je ne peux qu’accepter et j’accepte également au nom de l’amitié qui m’unit à ton père.
- Je vous remercie, désormais plus rien ne me semble impossible.
Marie sentit la joie la gagner de nouveau, c’était un sentiment qu’elle n’éprouvait plus depuis un certain temps. Elle s’était mis en tête qu’un homme aussi charmant et d’aussi bonne condition sociale ne pouvait être avec une femme comme elle.
- Je me demande encore quelque chose t’a-il déjà vu ? questionna l’aubergiste.
Non, regarder-moi, croyez-vous qu’il regarderait une fille comme moi, ce sont les anciens vêtements de ma mère que je porte, elle les avait déjà quand elle avait mon âge.
J’ai une idée, je vais te donner une avance sur ton salaire et tu vas aller t’acheter une robe, et demain tu iras au marché à Paris me chercher les choses qui sont sur la liste que je vais te remettre. Si tu le vois, montre- toi, ne te cache pas, s’il te remarque tu auras peut être une chance et cela veut dire que tout est possible, mais s’il ne fait pas attention à toi, tu peux te dire que tu ne l’intéresses pas et que ce n’est pas la peine de t’acheter un billet pour le spectacle. Ne bouge pas, laisse-moi aller chercher de l’argent et la liste des choses que j’ai besoin.
Marie se rendit compte que Pierre était un véritable ami comme l’avait dit son père. Lorsque Pierre fut revenu, Marie lui déclara qu’elle avait beaucoup de reconnaissance à son égard. Pierre lui rétorqua que la fille de son ami était aussi la sienne, alors Marie ajouta qu’elle avait désormais deux pères et elle partit avec l’argent et la liste.

Le lendemain, elle se rendit au marché de bonne heure, le ciel était clair elle essaya une superbe robe de couleurs vives, avec des perles. Elle rayonnait dans cette tenue. La marchande voulut qu’elle en essaie une seconde, celle-ci était faite de jolis grands voiles bleus turquoises.
- Laquelle aimez-vous le plus, lui demanda la vendeuse
- Je trouve celle-ci plus raffinée, plus élégante, déclara Marie en désignant la robe qu’elle portait.
Marie paya la robe et sortit en la portant sur elle. A sa sortie du magasin, les premiers passants qui la croisèrent, furent sous le choc d’une telle beauté. Paul arriva quelques instants plus tard. Il venait au marché en général pour faire des affaires et en profitait pour ferrer ses chevaux chez le maréchal. Marie qui l’avait vu arriver sentait son cœur battre de plus en plus fort. Elle n’avait qu’une envie, partir. Soudain, Paul la remarqua, jamais il n’aurais pensé qu’une telle beauté pouvait exister. Il ne put s’empêcher d’aller la courtiser
- Bonjour, je m’appelle Paul Lamard, je me permets de venir vous aborder car je suis très physionomiste et je ne me rappelle pas vous avoir vu donc je conclue que vous n’êtes pas d’ici et si je peux vous venir en aide pour quoi que ce soi j’en serais ravis .
- Enchantée, je m’appelle Marie Ducquet…..
A ce moment Marie se remémora ce que lui avait dit le vieil aubergiste. Après une longue discussion sur l’architecture de Paris, Marie s’excusa auprès de Paul mais il fallait qu’elle parte, elle était attendu pour un déjeuné. Paul était déçu de ne pouvoir continuer cette formidable discussion avec cette si belle femme. Il lui demanda cependant quand elle reviendrait à Paris. Marie ne sut que répondre et lui répliqua qu’elle n’en savait rien et elle partit.

Marie rentra en province et se précipita chez l’aubergiste pour lui conter son histoire.
- Ah ! la jeunesse, je donnerais tout pour avoir vingt ans de moins ! Je suis très heureux pour toi, cela me fait énormément plaisir. Mais, finalement il ne sait rien sur toi, vous avez uniquement parlé de Paris. Il t’a tout de même demander quand tu reviendras à Paris ?
- Oui , je lui ai dit que je na savait pas
- Alors c’est très bien tu lui feras la surprise ! Tu sais que j’avais pensé que si avec lui ça ne marchait pas, j’aurais pu te faire rencontrer mon neveu, ce n’est pas un mauvais homme, il fait parti de la garde. On est fier dans la famille, il a arreté une bande de voleurs, il y a un an. Il aurait pu t’offrir un bel avenir.
- Merci c’est très gentil mais je suis heureuse comme cela.

Durand les semaines suivantes Marie travailla dur, elle économisa assez pour pouvoir se rendre au spectacle où elle pourrait voir l’homme qu’elle aimait.
Le soir de l’événement Marie mit sa belle robe et rejoignit Paul qui deviendra son époux.
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MLUB_154.PAULINE.LENOIR



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MessagePosté le: Ven Mar 07, 2008 12:00 am    Sujet du message: MLUB154 lenoir pauline (graphique 2). Répondre en citant

- Quel spectacle !!! C’est vraiment beau de se montrer si ambitieux… Mais cela paraît difficile de rester naturel … Regardez cette belle et élégante créature parisienne qui doit toujours paraître heureuse en toute circonstance pour faire bonne impression en société en montrant ces plus beaux et grands sourires.
- C’est vrai mais c’est tout à fait parisien. La beauté et l’élégance parisienne sont d’une renommée mondiale.
C’est un pur bonheur de voir tous ces jeunes avec l’idée de dévorer le monde et cette soif d’apprendre et cette foi en l’avenir.
-je suis un peu nostalgique mais cela me rappelle ma jeunesse et mes premiers amours, le charme de nos plus belles années d’insouciance où tout nous semblait possible… il n’y avait rien d’impossible pour nous, notre esprit était parfaitement libre.
- Nous commençons à nous faire vieux, ce temps est bien loin de nous maintenant… le temps des passions et des amants.
-c’est curieux le temps d’un instant je suis redevenue la jeune fille que j’étais.je me souviens encore de mon idole, j’ai été très malheureuse quand j’ai appris qu’il avait aimé cette chanteuse à succès qui chantait cette chanson ridicule « je te pardonne tes fautes et tes secrets »…
- c’était vraiment une époque formidable où la vanité la corruption ne faisaient pas encore partie de notre vocabulaire, seuls le plaisir et les émotions fortes importaient…
-Ciel, mais quelle heure est-il ? Je dois aller voir mes petits anges chez ma fille… Quel bonheur de les avoir près de moi, de pouvoir jouer avec eux. Ces petits moments avec mes petits enfants, c’est vraiment sacré pour moi… En plus, ma fille est pleine de reconnaissance quand je vais garder ses petites âmes. Elle fait preuve d’un grand dévouement envers ses enfants.
-Je me sens un peu stupide mais ta petite vie de famille me fait envie c’est comme une horrible épée dans le cœur. Oh, tu dois avoir pitié de moi ? Je ne rencontre que de pauvres hommes, les affaires ne marchent pas très forts, je pense que j’ai besoin de repos… je me dis que j’irais bien passer quelques temps en province rencontrer d’autres mœurs, avoir de nouvelles espérances, peut-être rencontrer des hommes riches éleveurs de chevaux. Je pourrais ainsi assister à un grand prix, cela pourrait être amusant mais je m’égare un peu.
-je connais une famille très gentille qui pourrait te donner un travail. Tu devrais accepter !tu possèdes une grande intelligence et tu aimes la nature ; ils n’ont pas un empire mais ils occupent une bonne position dans leur domaine, ils ont de la terre et cultivent énormément de grains en plus de leur élevage de chevaux. Cela fait des générations que ces terres leur appartiennent, elles se transmettent de pères en fils.
-J’ai toutes les peines du monde à croire qu’un tel endroit existe.
-mais quelle question ! Bien évidemment que cet endroit existe. Cela arrive quelque fois.
En route pour ta nouvelle vie… Que d’émotions... Que d’émotions…
-je me sens déjà plus libre en mettant un peu de distance avec tous ces voleurs de bien-être… j’ai le sentiment que cette idée de m’exiler sera un grand succès.
-Parfaitement, j’en suis également tout à fait convaincue. Tu es déjà moins pâle, ton regard est plus fier.
-Désormais, partout où je poserais les yeux, je verrai un paysage digne de mon désir de repos et de magnifiques chevaux. J’ai du mal à expliquer la nouvelle sérénité qui s’offre à moi. Je suis euphorique dans cette région désertée par le peuple tel un hors la loi au temps du nouveau monde… Tout est possible…
-On dirait que tu retrouves une deuxième jeunesse… c’est une telle joie de te voir ainsi.
Tu as jeté toutes tes mauvaises pensées, tu me ravis le cœur…
Je peux te le dire maintenant j’ai su deviner que tu as repris tes esprits et que tu es plus forte ; j’avais peur que tu sois au point de te laisser mourir.
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MLUB_154.PAULINE.LENOIR



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MessagePosté le: Ven Mar 07, 2008 12:44 am    Sujet du message: MLUB154 MAINIERI/CORNOT (graphique2) Répondre en citant

Pour la seconde fois, les premiers prix furent décernés aux créateurs ayant vus dans les vives couleurs, chaque robe fut portée par la célèbre, belle et élégante jeune femme, Naomi Campbell. La marque parisienne Dior habillait celle-ci qui sentait alors le parfum de cette même marque. Ce beau spectacle nous permettait de montrer l’élégance véritable dans toute sa splendeur. Les pauvres hommes ne savaient plus où donner de la tête. Le jeune styliste a été ambitieux, il a laissé libre cours à son imagination. Grâce à son idée de laisser parler le naturel, il a su s’imposer au sein de l’empire de la mode. Les expressions du visage des spectateurs étaient plein d’amour et de passion face à la beauté artistique que leur offrait ce défilé plein de charme. Impossible donc de nier le succès de ce créateur sacré. La jeunesse, mais pas seulement, quelque soit l’âge des spectateurs, ils étaient tous dans un autre monde, leurs âmes étaient au septième ciel. Les anges de la scène défilaient encore et encore leur procurant tant de plaisirs et d’émotions. Que du bonheur ! Ce couturier tant aimé, à juste titre d’ailleurs, a jeté manifestement un sort à toute la salle. Les gens étaient déjà curieux de savoir ce qu’il pouvait bien nous préparer à l’avenir. Ce fut horrible, après tant d’applaudissements et d’acclamations, de supporter la fin de cet émerveillement. Ce fut un réel coup de cœur !
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endy



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MessagePosté le: Ven Mar 07, 2008 1:32 am    Sujet du message: Répondre en citant

Voilà l'histoire de Luke. Un beau jeune homme parisien mais alsacien de souche qui aime les belles jeunes filles. Il sait ce que veulent les femmes et il arrive toujours à bien les cerner. Son principal but dans la vie : emplir les coeurs de bonheur avec des expressions que seul un amant comme lui sait tourner. Il en était fier et se dévouait avec passion dans chacune de ses relations.

Néanmoins, tout ce qu'il trouvait, c'était de l'amitié. Une fausse joie qui tue telle une épée dans son petit coeur de romantique. Sans parvenir à trouver la femme de sa vie, il cherchait une reconnaissance libre. Ses espérances s'en trouvaient grandes par la taille mais Luke est un ambitieux, qui a envie de se poser avec une belle et élégante femme parisienne.

Il sentait que ce jour arriverait bientôt mais les autres ne pouvaient éprouver une certaine pitié face à cet homme qui, malgré sa grande passion et son chagrin, cherchait toujours l'amour dans une société où le dévouement est souvent mal récompensé.

A travers son langage sont dissimulés des secrets que l'on ne pardonne pas facilement, une fois qu'ils sont révélés. Après une enfance malheureuse, le ciel donna à Luke un succès dans les plaisirs mais non dans l'amour et c'est ce qui nous fait montrer la véritable jeunesse d'amour de Luke. Il ne pouvait accepter cette destinée, aussi cruelle soit-elle. Les anges l'avaient-ils puni pour une faute qu'il n'avait pas commise ? Ces voleurs de vie savent prier et aimer mais ont toujours eu l'idée flagrante d'agir dans un empire sans pitié où les plaisirs sont source de péché et où le charme n'a pas grande importance. Ce qui tue l'amour, c'est de mourir en n'ayant jamais aimé. C'est un naturel abîme sans lois et dont les pauvres pères ne peuvent regarder partout.

Luke avait une position d'avenir qui lui frappa l'esprit. Et si son avenir était avec les hommes ? Il n'avait jamais tenté de sortir avec un autre homme mais la plupart des jolis couples d'hommes qu'il rencontrait semblaient heureux. Ses espérances dans ce nouvel avenir lui ouvrit l'esprit. En quête d'hommes avec qui tenter une première relation, même à un âge qui ne lui favorisait pas les rencontres auprès d'un jeune homme tout juste mûr, il semblait accepter l'idée que les grains de l'amour soient susceptibles d'être semés dans son coeur par une première expérience.

Son horrible épée de désespoir plantée jusqu'au plus profond abîme de son coeur, il se lança une nouvelle fois à la recherche de l'amour. Même s'il avait perdu sa foi en les sentiments qui donnent une raison de vivre, il avait la vanité stupide de se croire plus beau que les autres. Il savait parfaitement que la recherche de l'amour est une quête difficile mais que son but était pur et que l'aventure en valait la peine, même si le but semblait impossible à atteindre. Il comptait sur son charme et son naturel succès pour qu'à la seconde où il sentirait son coeur battre, il saurait que ce serait le bon.

La vie ne l'avait pas gâté avec les femmes, il essaierait donc avec les hommes qui eux aussi, peuvent vivre un amour comme les gens normaux. Ce qu'il ne savait pas, c'est que dans ce milieu, les moeurs ne sont pas celles qu'il croit. L'amour est rare à trouver et il est encore plus rare de le garder. Il semblait impossible que Luke trouve celui qui fera battre son coeur. Partout, tout ce qu'il avait entendu, c'était « je t'aime, mais en ami ». Or, l'amitié n'était pas ce que Luke recherchait. Lui avait envie de passion, d'amour et d'un avenir certain.

Un jour, après avoir pris cette décision, il était en train de prier à l'église bien qu'il ne développe plus aucune foi dans sa vie. Pour lui, la foi religieuse dans le monde ne semblait pas une preuve d'intelligence mais plutôt une occasion de remplir encore plus les poches des riches religieux d'argent gracieusement donné par les pauvres, qui semblaient accepter l'idée utopique que le monde pacifique serait possible avec l'aide du ciel. La soif d'amour se faisait de plus en plus grande et le charme semblait être plus important que jamais pour l'étancher.

Alors qu'intérieurement, il se disait qu'il était stupide de prier, vu qu'il ne croyait pas, une voix lui répondit intérieurement.

- Luke, ne tombe pas dans la stupidité de ces athées qui n'ont pas la foi alors que la foi est la plus belle chose qui puisse arriver au monde.
- Qui me parle ? Montrez-vous !

A l'instant où Luke avait prononcé ces mots, une vive lumière apparut, inondant l'église de lumière blanche. Hors de Luke, personne ne put voir l'illumination qui venait de se produire. L'ange qui apparut brillait d'un halo de bienfaisance. A cet instant, la foi de Luke se réveilla et il put de nouveau croire en l'amour. Il n'en revint pas moins sur sa décision. Le caractère sacré de cette rencontre l'a rendu heureux et sa foi en est ressortie plus forte que jamais. A nouveau, il croyait possible de tomber amoureux et d'avoir un but dans la vie.

A présent, il en était certain, les femmes ne l'intéressait plus. Il était sûr d'aimer les hommes car sa brève rencontre l'avait convaincu que c'était les hommes. Il était en train de se morfondre sur l'absence d'un petit ami et l'ange lui était apparu. Si cela n'avait pas été possible, l'entité ailée ne se serait pas présentée à lui. C'était donc la première fois que le ciel et la vie lui souriaient. Il eut soudain une idée. Sa jeunesse n'était pas terminée et ses peines s'étaient envolées. Cet ange lui a montré que ses premiers amours lui avaient donné des pistes sur lesquelles il devait à présent se baser. Il avait aimé, mais pas les bonnes humaines, peut-être et les humains seraient plus à même de le combler.

Luke avait l'impression d'aller contre la nature, sans parvenir à ses fins. Elle lui semblait pâle, sévère et d'un coup, il sentit que le véritable amour ne venait pas de ses préférences mais de la passion des sentiments, qu'ils soient en accord ou non avec la nature.

Il se rendit à une fête donnée par un de ses amis. Il devait y avoir un spectacle. Oubliant ses problèmes de coeur, il regarda le spectacle et remarqua le charme incontesté du jeune danseur qui exhibait son corps. Luke s'aperçut qu'il ne demandait qu'une chose : aimer et être aimé en retour ! C'est ce que Luke cherchait. Sans se poser la moindre question, une fois le spectacle terminé, Luke fonça parler au beau jeune homme sur qui il avait flashé. Immédiatement, en le voyant entrer, le beau jeune homme l'enlaça et posa ses lèvres sur les siennes.

Luke sentit son coeur battre de plus en plus vite. Il le savait, il était amoureux et les sentiments qu'il éprouvait étaient réciproques. La quête de Luke s'arrête ici, il a trouvé l'amour et ce, pour un bon bout de temps.

Avant d'avoir des préjugés, ayez en tête que l'amour vécu entre deux hommes n'est en aucun cas impossible ou même dégoûtant. L'amour est le même pour tout le monde et personne n'a le droit de priver quelqu'un de son bonheur sous prétexte qu'il n'entre pas dans le « politiquement correct » !
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mlub154_coralie.V



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MessagePosté le: Ven Mar 07, 2008 8:34 am    Sujet du message: mlub154_VIGNAL Coralie Répondre en citant

Ce parisien avait l‘âge où l’on a soif de liberté, où l’on rêve de partir à la conquête du monde, de s ‘assurer un avenir digne et prospère. Il était jeune, beau, d’une intelligence certaine et avait tout pour mener une vie heureuse. Entouré d’une famille aimante, il faisait parti de ce que l’on appelle la « jeunesse dorée. Jamais il n’avait eu à supplier pour obtenir ce qu’il voulait. Rarement il prenait le temps de s’intéressé à ce qui l’entourait et la reconnaissance qu’il avait à l’égard de ces parents qui lui offrait tout ce dont il souhaitait était moindre. Cela lui paraissait naturel. Un jour, alors qu’il revenait du code, il vit ses parents affalés dans le canapé, une expression fermée sur le visage. Il se questionna alors sur ce qui avait pu se produire pour qu’ils soient dans un tel état. Son père lui expliqua que suite à une malheureuse affaire de corruption, il se voyait dans l’obligation de fermer son entreprise. Diverses émotions se bousculèrent dans son esprit. Il se sentit devenir pâle. Sans qu’il n’y ait besoin d’expliciter les choses, il compris que sa vie ne serait plus jamais la même. Toute son existence, il n’avait accordé que trop d’importance aux choses futiles et parfaitement inutiles. Lorsqu’il fallut quitter leur logement, ils le firent avec le cœur serré. A partir de ce jour, leur vie s’en trouva totalement bouleversée.
La société dans laquelle ce parfait matérialiste évoluait depuis tant d’années ne lui avait jamais paru si injuste, si fausse et hypocrite. Celui qui n’avait jamais manqué de rien se trouvait maintenant être à la rue sans travail, sans personne à qui communiquer ses déboires. Il se mit à se détester d’avoir pu croire qu’un avenir plein d’espérances l’attendait. Lorsqu’il voulut s’acheter de quoi manger, alors qu’il n’avait jamais fait attention à ce qu’il déboursait auparavant pour ce genre de choses qui lui semblaient banales, il s’immobilisa devant les étalages. Il se prit à penser à ces voleurs qui composait le gouvernement. Rare devaient être les fois où ils avaient dû avoir affaire aux prix, où ils avaient été dans le besoin. Ces choses de la vie quotidienne qui constituaient un essentiel étaient, du fait de magouilles commerciales, des biens inaccessibles aux plus nécessiteux.
Il s’aperçut, alors que son estomac à moitié plein criait famine, que partout la publicité vantait les mérites de produits qu’à l’instant présent il ne pouvait s’offrir. Le paysage auquel il n’avait jamais prêté attention se revêlait être mutilé par un amas d’affiches immenses sur lesquelles s’affichaient des créatures au charme certain. Ces jeunes femmes et ces jeunes hommes envahissaient les couloirs du métro, les murs des immeubles. Ils représentaient les clichés d’une société de consommation où tout paraît possible et abordable, où tout prête au rêve au dépend des plus pauvres, cette société qu’il avait jadis côtoyée. Il pensa alors à quel point la publicité était absurde et a quel point les êtres humains se laissaient assujettir. Il était face à la grande valse des marques, face à la main-mise des multinationales sur notre société, face au consumérisme du consommateur.
Il ouvrait enfin les yeux sur cette réalité, le monde qui l’entourait n’a jamais changé, quelle que soit sa position, son statut social. Ce qui avait changé, c’est le regard qu’il portait sur ce dernier aujourd’hui. Toute sa vie on lui avait martelé sans répit qu’il n’y a que la réussite sociale qui compte, qu’il faut un bon travail, un gros salaire et être propriétaire de son appartement. Il voyait maintenant que tout cela ne faisait partit que d’un confort hypocrite auquel on l’avait formaté dés son plus jeune âge.
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Thomasvb



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MessagePosté le: Ven Mar 07, 2008 9:07 am    Sujet du message: Répondre en citant

Bien des années plus tard, Johnny Guitare devait se rappeler ce jour où pour retrouver son amour de jeunesse, il décida de quitter son emploi de cow-boy de pacotille pour le cinéma pour retrouver une vie classique de Parisien. L’esprit libre qui le caractérisait auparavant, devait disparaître à tout jamais.

Pendant des années, il avait parcouru les grandes prairies des films américains, côtoyant grands voleurs et Indiens sans jamais perdre son naturel, ce détachement qui faisait de lui un personnage quasi mythique pour quelques personnes. La reconnaissance du public était pour tout dire limitée à quelques adolescents moqueurs devant ce personnage si peu enclin à exprimer ses émotions. Ses plaisirs étaient peu nombreux mais il vivait la vie telle qu’il l’avait décidé. On peut penser qu’il était pratiquement heureux. Il lui manquait cependant peut être un peu de chaleur humaine. Il n’était pas croyant, la seule représentation qu’il se faisait du ciel était liée aux événements météorologiques et la seule chose qu’il considérait comme sacré était sa guitare. Son intelligence pouvait sembler limitée mais il avait pour lui une originalité très particulière, celle d’être un personnage de fiction sans ambition ni intérêt, dans tous les sens du terme.

Le charme de cette serveuse du Buffalo Grill ne quittait cependant jamais sa pensée, et cela le public l’ignorait. Cette pensée qui l’obsédait continuellement l’empêchait d’exprimer correctement ses autres émotions et contribuait à lui donner cette fausse apparence de cow boy stupide. Il fallait qu’il tue cette pensée, pour devenir le fier visage pâle qu’il se devait être. Il devait être un amant sans passion amoureuse, sans aucun sentiment, même d’amitié, il le savait bien mais il en était incapable. A son âge il n’était pas acceptable, dans sa position d’icône nihiliste, de supporter la corruption de son cœur par un sentiment amoureux. Malgré la connaissance de son statut d’idole des jeunes son esprit n’était affligé d’aucune vanité. Il ne pouvait simplement pas concevoir son avenir dans ses conditions. Il avait envie de mourir depuis long-temps, depuis qu’il savait sa passion en contradiction avec la nature de son personnage, il ne voulait surtout pas faire pitié. Ses secrets ne devaient pas être révélés. De toute façon son langage n’aurait pu exprimer ce que son cœur avait envie d’hurler.

Cette femme que son cœur ne pouvait oublié il l’avait rencontré en commandant un menu Poney express. Il n’avait jamais vu une créature porter un costume d’Indien avec autant de naturel tout en servant des frites. Il n’avait jamais vu une femme si élégante, pas très belle, mais tellement élégante. En général il ne s’intéressait pas trop aux jeunes femmes car elles se moquaient de son look, il était trop décalé pour passer inaperçu, et vivait mal ces regards. Cependant le jour de leur rencontre, les choses se passèrent différemment. Il avait passé la matinée sur des chevaux et s’était arrêté pour se restaurer dans ce restaurant Buffalo Grill à la sortie de Cergy. Comme s’était l’ouverture du restaurant la serveuse pensa qu’il faisait partie du spectacle et ne fut pas surprise par son accoutrement. Il lui demanda un supplément de frite et lorsqu’elle revint il lui posa une question : « De quel tribu êtes vous ? ». Elle rigola et lui répondit qu’elle et ses sœurs étaient Cheyenne. Elle pensa qu’il faisait de l’humour alors que sa question était sérieuse. Au moment de lui demander le prix il s’enquérit également de sa situation, de la façon dont le shérif la traitait. Elle fut charmé de cet attention mais devenait en même interrogative concernant cet homme qu’elle n’arrivait pas à cerner. Lui était ravi de rencontrer une Cheyenne si sociable. Leurs mœurs et leurs espérances étaient diamétralement opposées, mais il ne le savait pas. Elle rêvait d’un travail stable, d’une vie digne, faite de travail et de quelques périodes de repos qu’elle occuperait auprès de sa famille. Elle avait l’habitude de prier et durant ces prières remerciait plus qu’elle ne demandait.
Lui ignorait tout d’elle, et après l’avoir quitté ce jour là, il s’imagina, au fil des mois et des années, une personne très différente de ce qu’elle était vraiment. Cette idéalisation le poussa même à abandonner sa vie de cow-boy. Il dédia donc le reste de sa vie à essayer de retrouver cette Cheyenne. Cette décision le précipita dans un abîme tant son obsession le rongeait. Il ne parvint jamais à la retrouver et cette décision fut donc un échec. Cependant cet échec eu moins de conséquence que la médiocrité de son jeu d’acteur eue sur les spectateurs car cet échec demeura personnel.
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Pierrard



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MessagePosté le: Ven Mar 07, 2008 10:08 am    Sujet du message: un monde d'états d'âme Répondre en citant

Dans Paris résonnait encore le bruit des pas sur les pavés, la musique. Les évènements retombaient sur la ville comme une fumée lourde et opaque, imprégnant tous les recoins, enveloppant d’un drap épais les murs, les places, les voies de circulation, les bouches noires du métro… un nouveau jour allait se lever, de son éclat dardant toute la puissance d’une jeunesse folle pleine d’idées, de sentiments et de combats. Les grains de la corruption avaient semé dans les esprits révolte et dégoût face à l’aveugle femme de pierre portant la balance..
On réclamait justice, équité. La grande peine du peuple parisien lorsqu’il se voit confronté à des actes obscures, se perçoit dans les pays voisins ! La maladie se propage toujours plus vite que les actes. Souffrir se transmet comme la colère monte au nez, et le naturel provocateur dévastateur d’ un parisien dans la rue se fait savoir, se montre digne du plus grand récit d’exploit des croisés. A grande peine les cœurs volés, les pauvres ça ne mange pas de pain. Sous les ponts pas besoin de clé, les pauvres bougres qui s’ imaginaient autrefois trouver le repos digne du guerrier quelque part entre campagne et cité, n’auront pas volé leur gloire. Aujourd’hui la honte qui caractérise nos villes n’est qu’un juste retour de ce que les années traitées par d’ambitieux animaux avaient semé. Les évènements du petit parisien en 2005 ne faisaient que remonter le pays comme une angine prend à la gorge, une conduite sans justice, c’est comme un dieu qui se moque de nous, la jeunesse dans la rue, la jeunesse aux slogans ravageurs rappelaient aux vieux tout un charme de leurs propres combats, apeuraient les bourgeois se cachant derrière les lois, attirait l’élégante mythologie dépeinte à la rencontre des anges et des bourreaux. L’antichambre de la justice, l’enfer des aveugles qui voient mieux que nous, préparait déjà il y a bien longtemps le projet ambitieux de faire croire aux anges, et au reste, au naturel dans la répartition des rues, des banlieues, des nuages, des ondes et des frontières.. mais non, pas de honte pour eux, pas de repos pour nous. Les anges sous le RER et le stade de France mourront bien assez vite qu’ils s’évanouiront tel des âmes perdues dans le brouillard, où résonne encore les manifestations et les grandes opinions.
Les maris de Catherine et Marianne avaient à peine quitté la grande voie qu’ils tombaient nez à nez avec une classe d’enfants allant à l’école. Ils décidèrent de faire le reste de la route à pied.
Ils arrivaient toujours à devoir quitter leur véhicule, même s’ils faisaient d’énormes efforts , partout beaucoup trop de monde se superposait dans un espace restreint . D’un naturel soucieux, pourtant le souci ne leur était pas une qualité naturelle… Les évènements de l’an quelque chose cinq se verront rajouté des évènements de quelque chose quinze, et dix ans après et encore dix ans après, jusqu’à ce que tout combat aie été entamé, toute idée causée par ou pour une raison quelconque, toute opinion aie donné son timbre de voix, les mégaphones, les pétitions par internet, les courriers d’ information dans des boîtes, boîtes aux lettres, boîte mail, il fallait continuer malgré tout peut être, pour l’enfant qui venait de naître et qui n’avait rien demandé, ou pour l’enfant qui était là depuis longtemps et avait déjà pris parti dans un certain camp, et on ne put rien empêcher, on ne peut rien leur épargner.
Catherine pendant ce temps, rejoignait Marianne pour aller au temple. Dieu était peut être un nom à faire revivre dans un décor parisien cahotique, du moins elle pensait donner un avenir à ces opinions de grand chemin, par le rassemblement sous un même sentiment.
Marianne n’avait pas toutes les convictions optimistes d’un avenir serein, mais elle croyait avec Catherine passer un temps nécessaire pour offrir à son cœur un peu de paix. La honte est déjà un pas en avant, se disait-elle. La clé de nos portes restent au fond de nous comme une réponse à l’ensevelissement, une solution à la corruption et au mensonge qui nous avait dominés. Les cheminées fumaient encore là bas dans l’arrière du pays, qui ne voyait plus de limites, plus d’horizon depuis que l’accident s’était produit. Aujourd’hui un peu moins déstabilisant qu’hier, les hommes pourtant se demandaient toujours pourquoi et comment nous avions glissé sur cette voie où les actes se mêlent dans une descente aux enfers, où plus personne n’écoute, tout le monde se rejette la responsabilité, etc. Les hommes pourtant aiment à tout prévoir. Depuis toutes ces histoires, plus une seule âme pour aider l’autre à poursuivre sa route, les gens survivent dans un espoir dans un avenir de renouveau, où les pauvres gens de dessous le stade n’auraient pas eu le malheur de souffrir de nos catastrophes, où les erreurs de jugement de la justice et de ses armes ne feraient plus souffrir nos enfants, où la peine qui restait là à nous tétaniser n’aurait plus sa place. A chacun de découvrir en lui un amour qui ferait renaître une vie digne d’un être qui écoute et qui apprend autant qu’il veut appréhender, le siècle des lumières et du naturel sur le destin des hommes.
Ainsi Marianne, toute pleine de son charme de créatrice et de croyante, elle qui avait tout espoir de recevoir quelque chose de son don, traversait l’avenue où les lumières pauvres côtoyaient les couleurs des tissus et des banderoles encore délaissées, déposées là dans un repos quasi photographique. L’immortalité guette l’homme quand d’un âge il trouve le courage de ne rien tenter.
La chemise bleue d’un garçon se mouvait dans le fond multicolore des bandeaux et des draps étendus ça et là, un peu partout sur les toits, les rebords de maison, de fenêtre, parfois ils se confondaient avec les éclats des carreaux ou les dernières brillances conservées par les vieilles bâtisses, ces vestiges de ce que nous avions donné au monde.
Marianne arrivait au bout de l'avenue quand elle apperçu Catherine.
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MLUB_154Mandy



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MessagePosté le: Dim Mar 09, 2008 5:01 pm    Sujet du message: CLAUDE Mandy Répondre en citant

Ma belle parisienne,

Cela fait tellement longtemps que je partage avec toi tout mes petits et grands secrets. Toi à qui j'ouvre mon coeur, toi à qui je fais toujours part de mon horrible chagrin ou de mon malheur, de mes peines et de mes joies; mais toi aussi avec qui je partage mon plaisir, mes émotions fortes et tout ce que je vis de jour en jour. Je sais que je peux te parler de tout sans aucune vanité car tu ne me jugeras jamais même si tu ne peux pas t'empêcher de me conseiller. Notre amitié restera parfaitement la même malgré les années qui défileront. Il est impossible de la détruire. Mais il est plus que possible qu'elle soit de plus en plus forte à l'avenir.
Je voulais aussi te féliciter car depuis que tu es partie vivre avec ce beau et ambitieux jeune parisien, je trouve tu t'es épanouie et tu es devenue une femme élégante et pleine de charme. En d'autres termes, tu es devenue une jeune créature d'une beauté, qui, j'en suis sûre, fait envie à toutes les plus belles femmes de Paris! Je pense que ça doit te faire du bien d'être enfin libre, sans parent pour te dicter tes moindres mouvements ou encore te demander où tu sors, avec qui, comment et à quelle heure tu rentres.
Je sais que tu n'aimes pas les compliments, que cela te gène, mais tu es mon idole! Je suis tellement heureuse pour toi! Tes espérances de quitter la Province et de construire ta vie avec ton véritable amour, ton être bien-aimé ont enfin aboutit. Lui aussi doit être heureux d'avoir la chance d'être avec une femme telle que toi. Je me souviens encore de ta rencontre avec lui: il est arrivé tel un chevalier brandissant son épée dans le but de sauver la plus belles des princesses qui été tomber en panne sur l'autoroute! Et là, il t'emmène sur la plus haute tour du plaisir en réparant la panne! Et voilà, aujourd’hui, tu es devenue sa bien-aimée!
Il sentait que vos coeurs ne pouvaient être heureux que s'ils étaient réunis. Bientôt, j'espère que je pourrai enfin crier « Vives les mariés! » (Hors de l'église bien entendu!). En tout cas, soyez un couple digne de ce nom! N'ayez pas peur des malheureux qui vous blesseront, écoutez plutôt les grandes moeurs qui vous souhaiteront pleins de bonnes choses. C'est ça qui vous aidera à arriver et à montrer que vous êtes plus fort que tout.
Pourtant, je dois dire que malgré le fait que tu as laissé ce milieu « campagnard » plein d'âmes charitables et de voleurs de poules derrière toi, tu gardes toujours ton naturel et ton dévouement aux personnes qui te sont chères. J'espère que tu n'as pas oublié de prendre un bon bol d'air pur de la Province avant de t'enfoncer dans la capitale! Une bonne bouffée d'oxygène ne tue personne, au contraire!
Tu as gardé tellement de reconnaissance envers ta famille! Je sais que c'est peut-être stupide de dire cela, mais pour moi, je trouve que tu as une grande âme et un grand coeur. Je suis sûre que ça ton futur fiancé le sait. Et au fait, j'espère que l'installation des meubles avance et que vous avez pensé à prendre les affaires que t'avais laissées Janine. Il est clair que le déménagement n'est pas une tâche facile.
Tu me manques terriblement même si je sais que ce n'est pas un abîme qui nous sépare, mais juste quelques kilomètres et qu'on pourra toujours se voir. Je te remercie aussi pour les bracelets que tu m'as envoyé, ils sont trop jolis. J'ai failli en pleurer de joie! Ma mère les aime aussi beaucoup! Ils ont eu un fort succès! D'ailleurs, en parlant de cadeau, je n'ai pas jeté ta peluche que tu m'avais offerte il y a sept ans! C'est un souvenir que je garderai à jamais.
Faire la fête sans toi maintenant est difficile. J'ai plein de souvenirs qui me reviennent. Par exemple, je me rappelle quand nous étions en classe de seconde: qu'est-ce qu'on a pu rire à ce spectacle de fin d'année! Tu avais raison, avec du recul, je me rends compte que l'on avait de drôles d'expressions! Il m'arrive encore d'en employer quelques-unes! Il n'y a pas eu que de bons souvenirs, je me rappelle aussi des mauvais moments que l'on a du supporter mais aujourd'hui je préfère les oublier.
Le meilleur, je crois, ces années-là, ce sont nos premiers « hommes ». On sortait tout les samedis soirs alors qu'on n'en avait pas encore l'âge! On devait prier pour pouvoir être accepté en discothèque. Partout où on allait, on faisait de belles rencontres. Je me rappelle quand ma tante t’a présenté à ce fameux jeune homme avec sa fausse chemise noir « Hugo Boss ». Tu as montré que tu étais gênée mais cela t’a valu un grand succès car c'est la première chose qui l’a fait craqué chez toi. Quel amant c'était! Il était adorable avec sa douce peau pâle quoique un peu trop fier. Curieux et plein d'intelligence, il était très doué dans les affaires. C'était un sacré numéro, il faut l'avouer. Ensuite, il est entré à l'université. C'est là que les choses se sont compliquées et qu'il a sentit que tu devenais distante. Il voulait bâtir sa propre entreprise, en faire un empire dans le monde. Quelle idée! Il faut d'abord récolter des grains avant de vouloir fabriquer la farine et consommer le pain. Dommage que la société ne laisse pas beaucoup de place à la jeunesse dans les postes à hautes responsabilités. Peur être qu'il aura sa chance plus tard. La patience est une vertu. Enfin! Tout cela pour dire qu'il n'y a pas eu un seul jour où l'on s'est pris du repos. Quels bons moments! Même si à cause de ses désirs de sortir et de faire la fête, le travail avançait doucement.
En tout cas, toutes ces belles années passées avec toi ont été une magnifique aventure humaine et elle n'est pas prête de s'arrêter là. Au moins à cette époque on ne se posait pas de question sur le prix des appartements, de l'entretien de la voiture, des assurances, ou encore de la nourriture. C'était tellement moins compliqué. On ne connaissait pas encore tout ces problèmes quotidiens. Notre position dans ce monde n'avait pas d'importance. On vivait notre jeunesse dans le plus grande insouciance et innocence possible. La prof d'histoire géographie avait beau nous sensibiliser sur la soif que subissait le peuple d'Afrique ou encore les inégalités entre les pays riches et les pays pauvres, on préférait chercher une idée pour occuper notre journée du samedi et calculer l'argent qu'on allait dépenser pour s'acheter notre robe de soirée. On avait beau savoir que la terre se réchauffait, que la corruption malgré la loi était appliquée pendant la seconde guerre mondiale, que la foi en Dieu s'estompait face au Führer, qu'un enfant n'était que de la chair humaine, que les plaisirs de la vie à cette époque n'existaient pas, que mourir était chose commune, que supporter la famine n'était pas juste, que les lois n'étaient pas respectées, que la vie y était misérable, nous on pensait plus à jouer, à aimer, à profiter de notre famille et de nos amis. Ce n'est pas qu'on a voulu fermer les yeux sur le malheur des autres mais on était trop jeunes pour comprendre les atrocités de ce monde. Et dire que maintenant toi tu veux travailler dans l'humanitaire! Mais parlons de choses un peu plus gaies parce que je ne voudrais pas commencer à pleurer tout de même.
Tu connais la famille Maeroy? Je voyais souvent leur fille quand j'allais au code. Elle a enfin eu son permis (au bout de la quatrième fois)! Ils ne vivent pas très loin de chez ma tante maintenant. D'ailleurs, elle et mon oncle les aiment bien, même si les enfants ne sont pas des anges! Elle croit qu'ils ne vont pas habiter là longtemps parce qu'au bout de trois mois, ils n'ont toujours pas déballé tous leurs cartons.
Au fait, nos pères veulent prendre des chevaux et faire le tour des grands lacs en entier si le temps est clair. Je verrai quand ils pensent le faire. Si c'est pendant les vacances et que tu veux venir avec ton petit parisien, vous pourrez vous joindre à nous si vous aimez les ballades en plein air. Je suis sûre que vous trouverez le coin super sympa. Je ne te manquerai pas de tout t'expliquer. Je te retiendrai au courant. Je ferai de mon mieux pour te transmettre ma véritable passion de la nature. J'y pense aussi, je t'ai fait parvenir les papiers que tu m'avais demandés. Pardonne-moi du retard mais j'avais pas tout mes esprits ces derniers temps. J'ai cru que je te les avais envoyé et j'ai retrouvé le paquet dans mon armoire cette semaine! Je devais avoir les pieds sur terre mais la tête au ciel! Tu me donnes une circonstance atténuante? Je devine que tu as enfin réussi à trouver le langage « Ch'ti mi » que tu cherchais depuis longtemps vu que tu ne me demande plus de document.
Bon, je te laisse car j'arrive à la fin de mon paquet de feuille et je deviens vraiment trop bavarde! Vive ma parisienne que j'aime très fort. A très bientôt. Bonne continuation.
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