TEXTOPOL Index du Forum TEXTOPOL
Ressources informatisées pour l'analyse du discours politique
 
 FAQFAQ   RechercherRechercher   Liste des MembresListe des Membres   Groupes d'utilisateursGroupes d'utilisateurs   S'enregistrerS'enregistrer 
 ProfilProfil   Se connecter pour vérifier ses messages privésSe connecter pour vérifier ses messages privés   ConnexionConnexion 

Productions individuelles
Aller à la page Précédente  1, 2, 3
 
Poster un nouveau sujet   Répondre au sujet    TEXTOPOL Index du Forum -> UFC: MLUB 154 Introduction à la linguistique de corpus
Voir le sujet précédent :: Voir le sujet suivant  
Auteur Message
mlub154_amandinesuif



Inscrit le: 09 Mar 2008
Messages: 1

MessagePosté le: Dim Mar 09, 2008 5:54 pm    Sujet du message: Répondre en citant

C'était un véritable et beau spectacle qu'il voulait montrer. Le projet était ambitieux...On ne lui trouva aucune circonstance atténuante, pas d'expressions, juste un mauvais cru.
L'amant, brûlants des mouvements de la passion n'avait qu'un but : jeter les coeurs, et celui de cette femme surtout, dans un abîme profond. Elle était pâle à présent, l'horrible amant se sentit fier et n'eut pas envie de retirer l'épée de son coeur.
Les critiques étaient vives. Il était clair qu'il avait heurté les grandes âmes. Son dévouement ne lui rapporta ni succès, ni reconnaissance. Il ne fit pas pleurer, ne provoqua pas les émotions qu'il voulait. On pouvait lire "stupide", "oui il tue, il tue par l'ennui". Le langage, malheureuse, contient bien des secrets. Il fallait qu'il pardonne. Pitié forte, vive chez les grands esprits. Ils étaient arriver au spectacle les premiers, suivis de cette belle et élégante parisienne. Cette créature se différenciait des autres belles de la société. Elle était d'un naturel difficile mais tous voulaient être les voleurs de son âme et de sa beauté. Elle, elle ne voulait pas les donner à un Parisien mais à un homme à la pensée libre, au visage parfaitement pur, différent de leurs austères figures. Elle résistait aux plaisirs faciles de la fausse compagnie. Son charme était un code impossible à déchiffrer. Elle vénérait le sacré, elle semblait descendre du ciel et la terre ne lui apportait que du chagrin. Elle pensait que son bien-aimé la sauverait de son malheur, lui pardonnerait ses fautes. Elle voulait être une idole...la belle souffrait de vanité! Elle avait la foi et son savoir, sa nature la préservait de la corruption. Comment parvenir à la conquérir? Il connaissait le prix de son échec mais s'autorisaient des espérances. Il voulait répondre à la question. Avec lui, elle sera heureuse, il le sait, il le veut. Il n'avait que faire des grands, des jeunes bien plus séduisants qui attiraient facilement les femmes. Il n'était pas un de ces grains minables. Une idée! Trouve une idée! Etends ton empire! C'est ce qu'il se disait. Devenir son amour de jeunesse, c'était devenir son monde, y asseoir sa position. Il y avait déjà beaucoup pensé. C'était possible. Avait-elle déjà été aimée? Il était attiré par son intelligence. Elle lui avait jeté un curieux regard, elle l'avait regardé. Juste à cet instant, il joua son avenir "Ma Mie, soyez assurée que le misérable que je suis fait partie des hommes qui savent mourir s'ils n'ont pu servir leur princesse. Je ne pourrais supporter de ne pas vous rendre heureuse."
Quel fut son malheur quand elle lui répondit "Monsieur, je ne sais comment vous êtes entré. En province, les hommes sont riches. Nous n'avons pas les mêmes moeurs." Elle s'adressa ensuite à sa servante "J'arrive, Madame." Pourtant, elle lui chuchota "Je vous verrai plus tard. Si vous m'aimez vous braverez toutes les peines que vivent les hommes. Vous irez partout. Vous devrez expliquer au peuple la loi qui régit les affaires qui concernent leur vie. Peu importe l'âge, donnez leur la soif de vivre, faites-les accepter leur vie. Alors, vous trouverez le repos. Vous reviendrez entier. Il faudra prier et apprendre à aimer les anges. Nous connaîtrons alors le bonheur,sans jouer. Je connais votre famille, ils vous aiment. Mettez-vous au travail, vous pourrez prendre mes chevaux."
Des années plus tard, il a montré aux pauvres un chemin à emprunter. Il s'est montré digne de ses pères et n'obéit plus qu'aux lois de l'amour.
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
jml
Site Admin


Inscrit le: 11 Jan 2007
Messages: 152

MessagePosté le: Lun Mar 10, 2008 10:33 pm    Sujet du message: philippe sarah Répondre en citant

Ah!Si triste spectacle qu'est l'amour!Il ne nous montre que ce qu'il ne veut bien nous montrer.
L'un s'attarde sur ce qu'on pourrait qualifier de"beau véritable",l'autre préfère s'abandonner avec passion dans les bras d'un amant ou d'une maitresse,sans réel but.
Un autre,moins ambitieux et qualifiant l'amour de mauvais,se replie sur sa pâle solitude tout en demeurant fier.
J'ai longtemps cru que le bonheur d'aimer était une circonstance suffisante en ce qui concerne l'authenticité des expressions sentimentales.
Voir que je m'étais trompée m'a fait l'horrible effet d'une épée plantée au plus profond de ma chair.Aimer aujourd'hui avec trop de dévouement,dans cette société actuelle peut nous attirer au fond de l'abîme.En particulier pour la femme.
Parce qu'elle soit belle,élégante et bourrée d'intelligence,si un jour elle tombe sous le charme d'un de ces hommes qui agissent comme des voleurs,qui lui fait croire en l'impossible et qui lui promet de la rendre heureuse alors que son intention est misérable et stupide,elle peut d'abord être malheureuse,ensuite perdre totalement la foi puis enfin devenir sans pitié,n'ayant plus envie de laisser aller son coeur à quelques émotions.Dans ce monde qui ne considère la femme que comme une créature incarnant la beauté et ayant des courbes parfaitement disposées;on peut comprendre que certaines âmes soient tombées dans la corruption,car après tout c'est la nature humaine.
Cependant je m'adresse aux hommes qui ne sont pas encore totalement emplis de vanité:soyez sages avec les femmes.Car elles seront alors pour vous,plus que jamais,comme des anges tombés du ciel.Un homme,quel que soit son âge,qu'il soit perturbé par la jeunesse ou l'amour,qu'il ait commis des fautes ou qu'il ait des secrets que sa femme aura du mal à supporter,se doit de rester entier,clair,digne,naturel et juste.D'autant plus que dès qu'une femme a des raisons de se sentir aimée,elle sait aimer à son tour,elle pardonne et arrive à accepter qu'un homme n'ait pas été à la hauteur de ses vives espérances.
Les femmes,contrairement aux hommes,savent ce qu'elles veulent et elles aiment l'expliquer clairement.Il sera plus difficile pour un homme de rester sur une même position.Il s'agit peut-être d'une idée reçue et il serait incorrect de dire que les hommes ont juste soif de plaisirs car bon nombre d'entre eux,dont les moeurs sont élevées et ayant une certaine grandeur d'âme ont des interêts souvent plus louables.Ils arrivent à concevoir qu'il y ait une vie possible en dehors de l'empire du travail,ils se soucient de l'avenir,veulent fonder une famille,ne demandent qu'un peu de reconnaissance.
Nous nous trouvons tous sur terre,avons souvent un code et un langage différent,partageons tous le même malheur,le même chagrin,les mêmes peines et angoisses et le prix est relativement dur à payer.Il faudrait maintenant parvenir à vivre en communauté,à trouver un terrain d'entente car les humains peuvent être pauvres,riches,grands,petits,jeunes,vieux,on peut venir de province ou être parisien,naturel ou superficiel,libre ou prisonnier,chacun d'entre nous est guidé par la loi de l'amour,par le besoin d'être aimé que l'on trouve sacré.
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé Envoyer un e-mail
Vuong Odile



Inscrit le: 06 Mar 2008
Messages: 1

MessagePosté le: Mer Mar 12, 2008 1:04 pm    Sujet du message: MLUB 154 La jeunesse Répondre en citant

La jeunesse : une période de remise en question de soi, d’interrogations sur le monde, sur ce qui nous entoure, trouver son équilibre, son juste milieu, trouver sa voie tout en étant à la quête du bonheur.

Qui dit bonheur, dit amour. Un amour fusionnel entre une femme et un homme, sans oublier les personnes homosexuel, peu importe, du moment que l’amour provoque la passion. Qui a t’il de plus beau que de tomber amoureux d’une sublime créature, laquelle aurait été conçu spécialement pour nous plaire. Sentir des émotions intenses, se plonger dans un pur plaisir... on a envi de rendre heureuse cette personne aimée, gratieuse, élégante, pleine de charme, ayant une grande âme et ayant le coeur sur la main. On se dévoue à la chérir, sans demander quoique ce soit en retour, mais tout de même en ayant certaines attentes, qui ne sont évidement pas formulées. En fait l'amour se construit égalemnt grâce aux efforts que fournissent les deux parties. Pouvoir aimer, c'est tout simplement savoir donner et savoir pardonner, accepter ses différents, laisser à l'autre de vivre librement et entièrement, ce qui veut dire que l'on doit lui laisser son espace vital.

Mais, pour sortir de cette jolie bulle, de cet idéal, il ne faut pas oublier de penser à soi aussi, à cultiver ses envies, avoir une soif d'ambition pour se construire un bel avenir, se donner des buts accessibles, c'est un point assez important pour lancer ce que l'on appel la motivation. Un jeune à besoin d'être curieux pour pouvoir avancer. Il est vrai qu'au moment de l'adolescence, on se pose une multitude de questions, lesquelles sont difficiles à répondre, ainsi que d'expliquer certains phénomènes qui se passent autour de nous. Mais malheureusement « à chacun ses affaires » parce qu'au jour d'aujourd'hui la solidarité perd ses moyens, en particuier ses partisans. Maintenant l'homme est bien plus libre qu'auparavant et cultive ses pensées égoïstement, ce qui veut dire que son intelligence ne profitera seulemnt qu'à lui même, ce qui se comprend, mais pourquoi ne pas mettre son intelligence au profit de « bonnes actions » en faveur des plus défavorisés?
La pitier aussi est mise sur le banc de touche, ce qui est stupide et horrible. La pauvreté reste au pauvres, aux misérables, le malheur s'acharne sur eux, tandis que certains humains sont tellement riches qu'ils ne savent plus quoi faire de leurs argents, il n'ont plus d'idées pour transformer leur argents en fumée...quitte à noircir notre beau ciel. Ils jettent leurs monnaie par la fenêtre comme on jette des graines aux oiseaux, sauf que cette dernière profite au moins à une bonne action.

On ne peut pas dire que la société fonctionne d'un façon parfaite... Heureusement en France, le peuple a le pouvoir, et il est vrai que nous avons des codes, des lois pour réguler notre monde, seulement ils sont fait par des hommes, et sachant que personne n'est parfait, comment peut on dire que la justice est juste? Ceux du « dessus » prennent les décisions, ils font des choix, prennent positions, et donc parfois certaines décisions ne conviennent pas et le reste de la société en paie le prix. La solution est de faire des revendications, car évidement tout est discutable, il suffit d'avoir de bons arguments pour tenir tête à ces politiciens. Exemples de domaines toujours discutés, le monde du travail, les charges, impôts et taxes... Ce problème touche toutes les familles de toute la terre. Après, la facon de voir les choses dépend de sa culture, ses traditions, aux moeurs...

D'ailleurs, il est amusant de pouvoir comparer plusieurs cultures. Quand un enfant nait, on lui enseigne des règles de vie qui font parties de ses origines. Donc, selon les origines, et la culture des parents, l'éducation d'un l'enfant à un autre change. Et lorqu'il y a confrontation de deux cultures complètement différentes, on a ici la source de beaucoup de conflits. Si l'on prend le cas de parents nés dans un pays et les enfants nés dans un autre pays, l'éducation des enfant est assez difficile. Au début, l'enfant ne se pose pas beaucoup de questions, mais lorsqu'il arrive a l'adolescence, il se demande pourquoi on lui interdit des choses que les autres font. Quand on vit dans un pays étranger, il est bon de s'adapter à la cette nouvelle vie et aux personne qui nous entoure, ce qui évite de se faire rejetter des autres. Mais on ne doit pas pour autant nier ses origines, les enfants sont éduqués d'une certaine manière, et il y a des règles de vie à ne pas oublier. Il faut y croire, et avoir foi en soi.
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
brauxlucie_MLUB_154



Inscrit le: 08 Mar 2008
Messages: 2

MessagePosté le: Mer Mar 12, 2008 2:46 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Je me présente à vous, lecteur. Je m'appelle Lucie. Je suis d'origine parisienne, étant donné que je suis née à Versailles et que j'ai passé les dix-huit premières années de ma vie dans les Yvelines, non loin de Saint-Germain(-en-Laye). Nous avons commencé avec mes parents, par vivre dans des appartements successifs, avant que mon père ne trouve, au détour d'un faubourg, un lotissement de maisons dont une n'attendait que nous! Mes parents disposés à acheter, nous arrivâmes trois mois plus tard dans cette maison. Elle était jolie avec ses chambres, son salon et tous nos meubles enfin disposés. Néanmoins, mes parents ne pensaient pas que cette région était si bourgeoise et ils trouvaient ça vraiment triste et dommage. Dans le quartier où nous étions, beaucoup de chats y vivaient également, faisant ainsi un certain passage assez rythmé. Toutes les nuits, ils prenaient bien soin de faire beaucoup de bruit, ce qui, m'a toujours dit maman, ne m'a jamais dérangé étant donné que même un coup de fusil qui retentit lorsque je suis blottie dans mon lit, ne peut me tirer de mon sommeil.
Un jour, sans vraiment que je m'y attende, arriva chez moi un tout jeune garçon, un bébé pour être exacte, mon petit frère pour être précise. Voilà, j'étais devenue sœur... J'avais alors au fond de moi un réel sentiment de jalousie. Lorsque papa m'emmenait à l'école, c'était pour moi comme une descente en enfer. Mon unique objectif était de faire des bêtises afin que mes parents me remarquent suffisamment… Puis les années ont passé, je me suis habituée à sa présence et j'ai cessé de leur jouer des tours, mon petit frère s'en chargeait très bien tout seul, en les empêchant de dormir la nuit. C'est pourquoi, un matin, alors que papa nous menait en voiture chez nos grands-parents, nous arrivâmes à un chenil où se trouvaient toutes sortes de chiens et nous repartîmes avec deux jolis petits chiots, deux petites boules de poils blanches... Vous comprenez donc que le famille se soit rapidement agrandie. C 'est ainsi que mes parents trouvèrent la solution pour les nuits de mon petit frère. Aujourd'hui, quand je repense à ces deux jolies boules de poils, je me rends compte à quel point ils ont vieilli et je n'espère qu'une chose, c'est qu'ils continuent à vivre encore longtemps car ce serait pour moi un grand malheur.
Quelques années plus tard, nous avons eu un chat, une femelle, qui nous a faitdes chatons l'année suivante. Hélas, nous avons dû déménager à nouveau et les chats devaient donc, tous les trois, s'habituer à la nouvelle maison et ses alentours, ce qui n'a pas été sufisamment le cas pour la maman Shadow. Sa mort m'a beaucoup affectée, elle si belle, sa robe toute noire avec des reflets rougeoyants. Elle qui nous apportait tant d'amourétait à présent partie au ciel et nous dûment accepter son départ parmi les anges car elle ne pourrait pas être ailleurs.
Aujourd'hui, une autre chatte est entrée dans ma vie ainsi que dans la famille et il nous a tous été impossible de résister à son charme, elle si petite, si jolie, si coquine, si gentille aussi. Elle m'a aidé à atténuer mon chagrin, sans pour autant remplacer la chatte que nous avions avant! Avec toutes les émotions qu'elle peut me procurer, je ne suis donc plus trop malheureuse de cette perte si douloureuse.
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
mlub_154clemence



Inscrit le: 12 Mar 2008
Messages: 1

MessagePosté le: Jeu Mar 13, 2008 4:46 pm    Sujet du message: mlub_154clemence Répondre en citant

Comment pouvons-nous expliquer les sentiments ? Les Hommes vivent à travers leurs émotions que e soit aussi bien les peines, les chagrins que les plaisirs. Tout n’est qu’expressions, aussi fortes soient-elles, qui se manifestent suite à une circonstance précise.

J’avais beaucoup de reconnaissance envers toi, jamais je ne t’ai trouvé stupide ou lâche. Tu étais à mes yeux un véritable ami, beau garçon (je dois l’admettre) et très ambitieux. Mon petit parisien libre et naturel, tu m’appelais ta créature, comme si je sortais de nulle part. C’est vrai que l’on était si différent et à la fois si complémentaire. Ton charme m’a toujours séduite et j’aurais fait l’impossible pour ton bonheur même si rien n’aurait été à la valeur de ton dévouement si sacré que tu portais à mon égard. J’ai passé de très bonnes années à tes côtés, tu m’as rendue belle, élégante et surtout très heureuse. Rappelle-toi, quand on se baladait dans la rue main dans la main, tous ces regards curieux que les passants lançaient en chuchotant : « Tiens, regarde cette jeunesse, ils trouvent leur empire dans l’amour. Eux ils s’aiment et leur avenir croit au juste bonheur ». Soyez misérables !! S’ils avaient su que l’on était simplement unis, amis. Oui c’est tout à fait ça, des amis mais tellement plus pour moi, petit bout de femme au fond de l’abime, qui voulait te montrer mon véritable amour. Malheureusement le courage m’a toujours manqué, sans doute par peur…L’être humain est parfois très ridicule !!

Mais un jour, le pire moment de ma vie est arrivé. Ce jour là quand ta mère m’a appelé j’ai cru que la terre s’écroulait. Je ne peux t’expliquer toutes les peines que j’ai eues lorsque j’ai appris que plus jamais je ne te verrai. Te rends-tu compte ? Nous les inséparables… L’envie de te prêter mon cœur pour ta vie a été si grande…….J ‘ai ressenti tellement de chagrin. Comment pourrais-je supporter de te voir mourir ? Je voudrais crier, hurler toute ma colère et ma haine envers ce motard mais même avec mes plus fortes envies je suis beaucoup trop malheureuse pour avoir la force de le faire. La vie est injuste, y-a-t-il une loi pour le peuple ? Pour tous ces gens qui vivent sans se rendre compte de leur chance ? Que la vie est comme une goutte d’eau sur un fil qui peut à chaque moment tombé.

Je voudrais juste t’avouer un de mes secrets gardés au fond de moi : toi, mon ami, celui à qui j’ai tant donné, qui a toujours été présent pour moi. Maintenant que tu m’as laissé, seule dans ce monde qui n’est plus le mien sans toi, cette société si triste et égoïste, pardonne moi mes fautes, mes indélicatesses. Je veux que tu saches que je t’ai toujours aimé au plus profond de moi et que je vais venir te rejoindre.

Nous serons comme deux grandes âmes volant côte à côte dans l’immensité du ciel, que rien ne pourra plus jamais nous séparer.
Comme deux anges.
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
mlub154aym



Inscrit le: 07 Mar 2008
Messages: 1

MessagePosté le: Sam Mar 15, 2008 12:21 pm    Sujet du message: MLUB154aym Répondre en citant

La plupart des gens ont de Paris une vision bien précise. Certains la voit comme la ville de la réussite, là où tout est possible, d’autres comme une ville banale et comme les autres, mais beaucoup la voie surtout comme la ville de l’amour. Les parisiens semblent pour le reste du monde des gens libres et passionnés dont beaucoup envie le mode de vie.
Pour ma part, n’ayant jamais mis les pieds à Paris, je décidais d’y aller pour me faire moi-même une opinion sur le sujet. Et je doit admettre que Paris possède un certain charme que la plupart des villes n’ont pas. Mais néanmoins si Paris semble belle à l’extérieur on ne peut malheureusement pas en dire autant de l’intérieur. Les parisiens ont des idées bien arrêtés sur certaines choses et même avec toutes les peines du monde il est très difficile de les convaincre de quelque chose. Ils vivent entres eux et n’apprécient guère que l’on viennent se mêler de choses qui selon eux ne nous regardent pas. Ils peuvent aussi parfois être très vaniteux, du fait qu’ils habitent une ville reconnue dans le monde entier.
J’ai rencontré là-bas une jeune fille qui vivait à Paris depuis cinq ans et qui m’a avouée avoir eue beaucoup de mal avec le peuple parisien. Elle a due faire face à de nombreuses difficultés pour s’adapter à cette nouvelle vie et fut très malheureuse au début. Mais comme elle était ambitieuse et qu’elle voulait atteindre le but qu’elle s’était fixé, elle a finit par très bien s’adapter et aujourd’hui elle est très heureuse. Elle sait ce qu’elle veut et elle a réussi à se faire une place dans la société.
Moi qui arrivait de ma petite province, je me posait plein de questions. Qu’est-ce que veulent vraiment les gens qui viennent habiter ici ? Quelles sont leurs espérances ? Mais là la question la plus urgente c’était “comment j’arrive à rentrer chez moi ?”
Après avoir errer dans toute la ville je commençais à avoir soif et surtout avoir bien besoin de repos. J’essayait de trouver un café digne de ce nom et après en avoir trouvé un d’assez convenable, je restait là à observer rien d’autre que le ciel. Mais très vite il m’apparut qu’observer les gens se révèlait nettement plus enrichissant. J’éprouvait alors un certain plaisir à rester assise là à ne rien faire et je remerciait secrètement la nature humaine de m’avoir fait naître dans ma petite banlieue plutôt que dans cette ville immense où “intelligence” ne semble pas être le mot d’ordre. Içi les gens n’ont que peu conscience du caractère sacré que peuvent avoir certaines choses. Et si certaines personnes font preuves de dévouement pour préserve la beauté de leur ville, et essayer de privilégier le naturel au superficiel, d’autres n’éprouvent pas vraiment de reconnaissance pour ce qui fait de leur ville une des plus belles ville du monde. Certes c’est le cas pour la majorité des villes, qu’elles soient grandes ou non, mais la jeunesse parisienne n’est pas aussi parfaite que ce que la plupart des gens semblent croire. Pour moi il est clair qu’il me serait impossible de vivre dans un tel endroit. De plus je trouve que pour une ville qui est aussi censée être la capitale de la mode et de l’élégance, on ne peut pas en toute honnêteté dire que les parisiennes sont des jeunes femmes particulièrement belles et élégantes. Et le fait qu’elles portent des tenues hors de prix n’y changent rien.
Néanmoins il serait injuste de dire que Paris est une ville qui ne mérite pas d’être vue. Même si les parisiens peuvent sembler être des personnes superficielles au premiers abord, et même si c’est effectivement le cas pour la plupart d’entre eux, il reste néanmoins assez de personnages plutôt intéressant à rencontrer dans Paris pour en faire une ville attractive. Sans oublier la beauté de la ville elle-même, les parisiens mis à part. Même si je n’ai pas spécialement aimé Paris, je dois reconnaître que cette ville est un véritable spectacle à elle seule, et que malgré l’étrangeté et la vanité des ses habitants, c’est une ville superbe, qui devrait plaire aux curieux. 
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
jml
Site Admin


Inscrit le: 11 Jan 2007
Messages: 152

MessagePosté le: Mar Mar 18, 2008 12:20 pm    Sujet du message: - JCOTTET- Répondre en citant

La société s’est construite à partir d’une religion. En effet, la nature humaine prouve son intelligence car elle croit en un dieu pur qui connait la beauté de leurs âmes. Les hommes vouent au ciel un amour sacré. De plus, ils possèdent un grand dévouement aux pères de l’Eglise. On peut dire que Dieu est aimé en toute circonstance. Les hommes ont soif de succès auprès de Lui. Ils ont foi en une idole et ont une grande reconnaissance car Dieu leur pardonne leurs secrets et leurs fautes. Même s’ils utilisent la corruption et sont des voleurs, Il les porte dans son cœur. Il a pitié de la créature humaine alors qu’elle tue les misérables. Il sait qu’il doit supporter leur nature horrible et Il n’a pas de repos. Pourtant Il reste juste et n’oublie pas leurs espérances. Il croit peut-être que la jeunesse des anges pourrait parvenir à apaiser leurs peines.
Mais la fin d’une société n’est jamais heureuse. En effet, ensuite les hommes commencent à avoir peur pour l’avenir et aiment de moins en moins le charme et les lois des pères de l’Eglise. Ils pensent que leur langage est pâle et leurs expressions vives pour l’idée qu’ils s’en font. Leurs plaisirs et leurs émotions sont gâchés par la vanité de certains. De plus ils veulent expliquer le chagrin du peuple qui est constitué de pauvres et de personnes qui ne savent pas prier. Sans Dieu, l’homme se sent parfaitement libre et arrive à être ambitieux même avec le travail difficile et les mœurs de son époque. Les hommes pensent que Dieu n’a plus sa place sur la terre et qu’il est impossible de garder une belle âme dans ce monde. Il leur est difficile d’accepter qu’ils peuvent mourir sans parvenir au bonheur. Ils se demandent si c’est possible d’aimer un esprit avec passion ou si c’est une question stupide.
Pourtant ils ne veulent pas être des femmes et des hommes mauvais et aimeraient avoir une vie qui a un but. Même la parisienne qui s’occupe de sa famille ou le parisien qui est homme d’affaires sont curieux et peuvent croire aux esprits ce qui est souvent naturel. Ces personnes ont de grandes âmes même si leur vie est malheureuse ou que leur position vis-à-vis de Dieu est partagée. En effet, le code de l’époque est jeté par le peuple, il veut montrer que la loi de l’empire n’est pas claire et que les figures de l’Eglise ne sont pas aimées partout.
Longtemps après cette vive et forte colère contre les pouvoirs en place, les jeunes commencent à jouer un véritable spectacle en province, qui est bien pensé malgré leur jeune âge. On peut dire qu’ils ont pu le jouer en entier devant des gens de différentes classes sociales, des riches comme des pauvres. Les premiers spectateurs ont sentit que les acteurs avaient de grands cœurs et ont trouvés le spectacle très beau.
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé Envoyer un e-mail
jml
Site Admin


Inscrit le: 11 Jan 2007
Messages: 152

MessagePosté le: Mar Mar 18, 2008 12:21 pm    Sujet du message: T. Sindjic Répondre en citant

Voici l’histoire d’une belle et très élégante jeune fille prénommée Ivana, elle vivait dans une de ces microsociétés, comme l’on en voit souvent dans le monde parisien.
Elle était libre, respirait le bonheur, dégageait un tel charme, une telle beauté que l’âme de cette pauvre créature était convoitée par des voleurs.
Ils volaient les âmes de ceux qui savaient profiter des plaisirs de la vie, de ceux qui avaient un dévouement passionné pour les grandes causes, de ceux qui éprouvaient une reconnaissance extrême face au succès.
Ils bannissaient les émotions que la vie humaine pouvait engendrer, se nourrissaient de nos fautes et de nos chagrins, louaient la corruption et la vanité. Les voleurs d’âmes étaient d’une nature sans foi prêt à tout supporter pour parvenir à leurs fins, n’avaient pas de cœur, pas de pitié, leur existence était malheureuse et dépourvu de toute envie.
Mais un de ces voleurs portait un terrible secret en lui, un de ceux que le code des voleurs ne pardonne pas.

Tout commença le jour où il sentit une vive et horrible douleur comme si une épée lui avait traversé le cœur.
Il devient pâle, les expressions de son visage changèrent.
Il n’y avait plus rien de mauvais dans cet être jusque là si cruel.
En voyant cette jeune fille si belle et si pure une passion s’éveilla en lui.

De ce jour le seul but de la vie de cet être auparavant si fier et si ambitieux fut de devenir l’amant d’Ivana. Il perdit très rapidement la raison face à cette jeune parisienne.
Hors de ses usuelles préoccupations macabres et funestes, il ne pensait plus à anéantir les cœurs.
Cette femme avait fait de son âme un abîme profond, remplit des plus vives émotions qu’une créature ne puisse jamais ressentir. Ces premiers battements de cœur le firent tressaillir mais il se laissa parcourir par ces sentiments bien qu’il connaisse le prix à payer pour se permettre de telles espérances en ce bas monde.
Il n’était pas question de remettre en cause les mœurs établies dans la province des voleurs d’âmes.
Plus il s’imaginait une existence heureuse à ses cotés, plus germait en lui, tel des grains dans un sol fertile, une idée qui mettrait fin à ses peines.

Il décida de provoquer l’effondrement de l’empire des voleurs d’âmes.
Il avait d’ores et déjà renié son peuple et se rapprochait dangereusement du monde des hommes.
Il ne savait comment expliquer un tel changement, si profond et si soudain mais, une fois sa décision prise, il connut pour la première fois le repos.
Son bien être était entier, à tel point qu’il se mit à prier, non pas pour le salut de son âme mais pour demander aux anges du bonheur le courage de continuer d’aimer.
Mais une question demeurait, la jeune fille allait-elle l’accepter ?
Cela paraissait impossible, étant donné sa position, il appartenait encore au monde de l’ombre.
Cependant une loi gardée secrète régentait à elle seule la survit du peuple des voleurs et rendait possible cette union sacrée.
Cette loi prédisait la disparition du monde des voleurs le jour où l’un d’entre eux serait aimé d’une mortelle.
Or quand il se présenta à la jeune fille son amour pour elle lui avait conféré une telle beauté et un tel charme qu’elle s’en éprit sur le champ…
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé Envoyer un e-mail
jml
Site Admin


Inscrit le: 11 Jan 2007
Messages: 152

MessagePosté le: Mar Mar 18, 2008 12:22 pm    Sujet du message: M. Canetta Répondre en citant

Je me surprenais, ces temps-ci, à réfléchir sur notre «petite condition humaine», au charme, au malheur du destin…et je remarquais que l’une des vérité, est que nous sommes tous dicté par une loi universelle, où tout peuple dans le monde est condamné à subir cet état stupide qui nous rend tout chose au départ et qui nous enveloppe dans un cocon chaud et doux….vous savez! cet état où l’on croit qu’enfin tout est possible et accessible…où le mots quotidiens ,tel que «malheur» et «chagrin» nous abandonnent et laissent place à ce voile illusoire et éphémère qui nous obstine à ne voir que «la belle créature devant nous».

Je veux bien sûr parler de cette corruption qu’est l'«amour» .Mon dieu! je voudrais connaitre les codes et secrets qui font de nous, hommes et femmes, de véritables pantins idiots.

Vous ne me ferez jamais croire que l’on peut être indépendant tout en étant amoureux..au contraire, nous perdons nos buts..par notre soif de passion et que notre seul souci est la reconnaissance de l’autre, ainsi que notre cher dévouement _alors pas le temps de se soucier de ses propres affaires, on s’occupe déjà de celles de notre autre moitié.

C’est à ce moment précis que le commencement de la fin s’installe…l’attente…rester en attente…on veut être surprit à tout moment par notre chevalier servant; mais plus le temps passe et moins l’attente est naturelle, les chevaux de cupidon commencent à s’essouffler; mais du haut de notre désarroi on se demande si l’on est réellement «unique», puis on se casse la tête à se dire «comment a-t-on pu perdre notre originalité?»_et non pas d’bol les anges du bonheur nous quittent et en ce qui me concerne «me quittent» et me laisse face à cette situation très élégante où l’autre nous regarde comme si on faisait parti des meubles.

C’est un véritable spectacle, où Cupidon lui-même regrette son geste passé, et ne trouve aucune explication au sujet de la date de péremption de ses fameuses flèches.

Ainsi, il est parfaitement concevable que certaines d’entre nous fassent des généralités sur les hommes, et de les comparer à des voleurs qui se font un malin plaisir de briser ce qu’on leur avait dévoilé.
J’ai cru à un moment que ce que je vivais était unique mais au final, il n’y a aucune originalité au train-train quotidien, au fait de déprimer et surtout de se faire larguer. Et oui! toutes les peines de cœur se ressemblent et c’est peut-être pour cela que cette situation est si déprimante…tout le monde se raconte toujours la même chose.
Le meilleur est souvent à venir car il y a des rumeurs qui nous viennent de partout, tout le monde en sait toujours plus que vous! Même vos amis, les plus proches,en savent plus que vous! Seulement, ils ont toujours une bonne raison de vous cachez les plus beaux scoops de votre couple!
Ca sert à ça l’amitié; cette autre idée stupide qu’est la «préservation des siens»..Et oui les mœurs ça se travaillent!

Cela dit, on ne regarde plus les personnes, ou plus justement les hommes, comme avant, maintenant on a la précaution de mettre une «étiquette» où on a la précaution de marquer en gros et en rouge sur le front du premier qui s’approchera à moins d’un mètre de nous!

Notre âme si pâle sur l’instant, nous interdit d’en faire plus car, après on serrait bon pour prendre des cachets de lexomil. Alors si on veut sortir de l’abîme, on prend la solution «étiquette»..C’est peut-être un peu directe mais c’est encore notre conscience qui se demande: A quel prix peut-on s’acheter un cœur en bon état et un moral d’acier.

Donc nous avons beau être ancré dans une société, avoir un travail, des amis, faire du sport, avoir un loisir, un hobby...au final c'est une façon d'oublier ou d'épuiser nos émotions et nos désirs les plus profonds; en d'autres termes nous avons moins peur de nous exposer aux choses que l'on maîtrise plus ou moins.

L'amour est un véritable langage que nous possédons tous en commun puisque nous avons fait pratiquement les mêmes erreurs. Mais le plus beau dans l'histoire c'est que nous avons tous voulu y croire, nous avons tous voulu être «heureux»...ce qui est dommage c'est notre conception du bonheur et de l'amour n'est jamais la même, elle varie d'une personne à l'autre..

Et parfois faute d'intelligence, nous avons encore plus souffert_nous avons tellement cerné la personne avec qui l'on vit, et qu'on ne cesse d'aimer, de ce fait, nous anticipons le moindre de ses envies mais à force on ne fait qu'étouffer le bel Apollon, qui bientôt nous laissera pour une jeune parisienne qui ne le regarde pas. Alors que faire? Comment bien doser ce venin qui nous anime tous?

Mais ce sentiment si ambigu pour tous, est tellement différent pour eux et pour elles... il est émotionnel et trop investi pour les femmes mais pulsionnel et bien trop égoïste pour les hommes

Cela dit, rien ne sert d'en parler avec tant de recul car nous savons très bien au fond de nous que nous sommes tous attirés par notre opposé et en cela nous aurons toujours des différents ... voilà l'une des clé d'une relation : la découverte de l'autre, mais nous le savons tous qu'il ne tient qu'à nous de nous intéresser à l'autre s'il on veut rallonger l'inévitable.
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé Envoyer un e-mail
MLUB154 ophélie G



Inscrit le: 13 Mar 2008
Messages: 1

MessagePosté le: Mar Mar 18, 2008 3:29 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Gabi se lassait ces derniers temps, son travail le pesait, le climat politique et l’instabilité des prix dans le pays le tourmentait. Un soir d’hiver ordinaire, las, son esprit se perdait dans de multiples pensées. Sa jeunesse passée, sa vie de parisien, loin d’être pauvres lui et sa femme vivaient libres, la corruption du mariage ne les avaient pas atteint, l’avenir s’ouvrait à eux…Gabi se mit à penser tout haut:
_ « Tien, j’utilise l’imparfait, c’est vrai que tout cela est bien loin, les circonstances ont pris le dessus sur nos espérances, j’étais ambitieux il y a vingt ans, je passait mon temps à observer et à goûter tous les plaisirs et les émotions que la vie humaine m’offrait… » Tout à coup, son visage s’illuminât, une idée lui fit retrouver le sourire. Il mit la table en sautillant dans tous les sens, il déboucha à cette occasion un de ses meilleurs Bordeaux. Une grande silhouette élégante obstruait l’encadrement de la porte,
_ «Tu m’as l’air bien en forme ce soir, qu’est-ce qu’on fête ? »
Gabi sursauta, il sentit à son parfum, dont il connaissait chaque subtilité, que c’était elle.
_ « Assis-toi, j’ai eu une idée, je t’explique… »
Elle resta assise devant lui, sirotant un verre de vin, elle l’écouta toute la soirée parler de son nouveau projet, partir s’installer dans une province de Chine. Caroline était une femme à l’intelligence juste mais le délire de son compagnon lui passa haut dessus de la tête, sans doute la fatigue pensa t’elle. Elle ne dit rien jusqu’au couché, Gabi s’efforçait de lui décrire la beauté pure d’un ciel chinois, elle l’interrompit brusquement,
_ « il est tard, mon amour, on reparlera des mœurs chinoises un autre jour… »
Elle déposa ses vives lèvres sur celle de Gabi, sa façon à elle de lui faire comprendre que ceux qui vivent ensemble ne s’écoutent plus tous les jours. Les mois défilèrent, ils n’en reparlèrent plus, Caroline pensait la question close mais c’était devenu une véritable obsession pour lui, son unique but, selon lui, pour le restant de ses jours mais il n’était pas seul, il y avait Caroline. Un matin, elle trouva une lettre manuscrite sur la table du salon.
« Mon amour , mon ange,

Pardonne-moi mais je pars en Chine,
Là-bas, le repos entier m’attend, je pars pour un voyage vers la renaissance.
Ne pleure pas, ne soit pas malheureuse de ces secrets que je ne pouvais partager avec toi.
Je ne connais pas de miracle mais je ne laisserai jamais les grains de peines emplir ta grande âme,
Ma bien aimée, adieu. Ton Gabi. »

Caroline sentit l’expression de son visage se raidir. Elle s’assit sur le canapé, la terre s’effondrait autours d’elle, toute forme de langage naturel avait été anéanti par la nouvelle, sans réfléchir elle alla chercher le revolver dans le bureau, le saisi, les larmes creusaient des rivières sure ses joues, un dernier regard sur une photo d’elle et de Gabi, elle ferma les yeux puis tire…
Les premiers à avoir été surpris par le bruit furent les voisins du quatrième étage, Jacqueline s’adressa à son mari :
_ « Encore les mêmes ils n’en n’ont pas marre d’emmerder le peuple… »
Gérard l’interrompit, il avait cru reconnaître un bruit familier.
_ « Pitié, je ne supporte plus tes bêtises, nous ne connaissons pas ces gens…j’ai une impression étrange…on devrait peut-être appeler la police…on aurait dit un coup de feu »
_ « Tu deviens complètement sénile, laisse les se débrouiller seuls, ils seraient bien capable de nous attirer des ennuis… »
Gérard ravala sa salive et pensa en regardant sa femme, eux au moins, ils s’aiment…
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
jml
Site Admin


Inscrit le: 11 Jan 2007
Messages: 152

MessagePosté le: Mer Mar 19, 2008 7:58 pm    Sujet du message: M. Saidi Répondre en citant

Alors qu’il se rendait chez un ami parisien, il se remémora son amour de jeunesse. C’était une femme belle, drôle, libre, intelligente, élégante avec un charme et un naturel incroyables, Il n’y avait que ses parents pour poser problème. De pauvres bourgeois qui ne pensaient qu’à l’argent et rien d’autre. Ils le prenaient pour un voleur, un maquereau, jeton. Tous les vices que l’on peut imaginer. Il est vrai qu’il était plongé dans une sombre affaire de corruption avec une lourde peine de prison à la clef. En sachant cela, elle avait été très malheureuse mais toujours prête à lui pardonner, d’autant plus qu’à sa sortie, au bout de six ans d’enfermement, il avait corrigé ses fautes, pas toutes, bien entendu. Il sentit qu’il était tant de changer mais il n’y arrivait pas.
« Tu n’auras jamais d’avenir, lui répétait tout le temps sa mère. Tu finiras comme ton père, misérable chômeur. Au lieu de donner envie aux gens, tu leur feras pitié ».
Les parents de son amour de jeunesse devaient penser la même chose. Mais c’était méconnaître son grand dévouement envers les gens, surtout envers celle qu’il avait aimé et ceux dont il avait trouvé du travail après leur sortie de prison. Il faut admettre que lui aussi les détestait mais cela ne l’empêchait pas de faire un petit effort alors qu’eux n’ont jamais pu le supporter. C’était dû, selon lui, à son sacré caractère. Il était très lunatique et avait un très grand besoin de reconnaissance et ne cachait pas sa vanité quand il réussissait quelque chose. Son savoir-faire lui a permis de trouver du travail et il priait chaque jour le ciel pour que sa bien-aimée lui donne une seconde chance. Quand elle le découvrit, elle devint pâle et éclata en sanglots. La manière de monter ses sentiments lui fit extrêmement plaisir mais à ce moment précis, il pensait davantage à prendre quelques jours de repos et s’interrogeait sur la manière dont il pourrait réintégrer sa petite mafia locale.
Il trouva du travail dans un petit magasin et rencontra d’ambitieux voleurs qui, malgré leur jeune âge, possédaient une force de caractère qui l’aideraient à renouer les liens avec ses « collègues » d’avant. Et, vu les circonstances, il n’avait pas vraiment le choix. Son but était clair : redevenir le prince de la drogue, même si cela semblait difficile car au bout de six années en prison, revenir comme s’il ne s’était rien passé devenait ridicule aussi bien pour lui que pour ses anciens amis.
Naturellement, sa fiancé ne savait rien de ses objectifs, et pensait qu’il était devenu un autre homme qui a su tirer des leçons de ce qu’il avait fait. Mais il n’en était rien. Il avait honte de ce qu’il faisait, pourtant il n’avait pas le courage d’affronter la réalité, de se regarder dans un miroir tel qu’il était.
Une idée lui vînt à l’esprit. Pourquoi ne pas tout quitter et faire fortune en Amérique, là où personne ne t’embête quand tu es riche et où tout le monde peut s’enrichir du jour au lendemain.
Cependant, sa petite amie ne l’aurait suivi sans aucun prétexte. De toute manière, comment aurait-il pu lui expliquer la raison de son départ ? Il lui aurait mentit mais elle ne l’aurait pas cru et même si elle l’avait suivi, elle ne serait jamais devenue heureuse. Il laissa donc tomber cette idée et décida de rester dans sa province minable, avec le projet d’amasser beaucoup d’argent avec son trafic de drogue et de partir définitivement après quelques années passées sur le terrain. Ses amis qu’il a rencontrés au magasin ont été d’un très grand secours dans la recherche de ses relations.
Un jour, alors qu’il était en train de parler au téléphone avec un ami de longue date qui lui expliquait les rouages du business de la drogue et de son investissement au sein de ses affaires, sa petite copine l’entendit. Bien sûr, une scène de dispute éclata, et elle partit définitivement. Il ne la retint même pas car elle l’aurait su un jour ou l’autre tout ce qui concernait son petit copain. Il s’est dit que c’était sans doute le prix à payer pour faire vraiment ce qu’il avait envie de faire. Tout compte fait, les femmes posent toujours problème, alors autant se préoccuper de ses propres affaires. Quand il sera riche, il aura tout le temps pour les femmes. Il savait très bien que ses espérances seraient comblées. Il suffisait d’avoir de la chance et beaucoup de travail. Pour l’instant, il s’agissait de se focaliser sur tout le travail à accomplir pour redevenir le prince de la drogue.
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé Envoyer un e-mail
jml
Site Admin


Inscrit le: 11 Jan 2007
Messages: 152

MessagePosté le: Mer Mar 19, 2008 8:02 pm    Sujet du message: Sujet du message: MLUB_154 CLAIRE G Répondre en citant

La première rencontre que j’ai eue avec mon amour de jeunesse s’est passé sous le ciel parisien. Je profitais de l’air pur lorsque je l ’ aperçus, je ne puis détourner mes yeux d’ une telle beauté. J’ai d’ailleurs longtemps hésité à m ’ approcher du fait de mon charme impossible, mais après avoir levé les yeux vers ce ciel clair et pur, mon regard se posa sur cette jeune créature et, pour une raison inconnue, cette créature devenue toute pâle se faisait attaquer par des voleurs aux figures masquées . Espérant sa reconnaissance en faisant preuve de dévouement à son égard, je sortis mon épée et la malheureuse me cria : « tue-les !». Malgré ma forte envie de porter l’estocade, je leur accordai ma pitié et je tentai de reprendre mon calme. Ceux-ci s’enfuirent en emportant son sac. Devant ce succès, elle se tourna vers moi pleine de reconnaissance. Fier de ce succès, je me sentais malgré tout stupide devant cette forte et vive envie de la serrer contre mon cœur. Prise de vertiges, mon aimée tomba à terre. J’ ai donc pensé qu’il était alors possible qu ’ elle aie soif. Je la priai d’ accepter de prendre un rafraîchissement aux Trois Petits Anges qui était juste à côté. Elle se sentait dans une situation impossible, j’ eus l’ idée de la conduire voir des hommes de loi auxquels elle put expliquer les circonstances du vol de ses affaires. Elle déclina son nom, son âge et ajouta que le peuple parisien ne lui avait causé que peines et fausses espérances. Elle précisa qu’en province, les mœurs étaient plus rigoureuses, en précisant que, partout en province, les pauvres gagnent leur vie au prix de leur travail.
A la fin de la journée, je proposai de la raccompagner « vous pourrez ainsi être sûre que l’argent qui vous reste ne vous soit pas volé et je verrai ainsi vos pères et je pourrai leur expliquer que vous avez besoin de repos afin de vous remettre de ce malheur, ceci n’ est pas une question, une aussi belle et élégante femme que vous ne devrait pas sortir seule hors de sa maison. »
Au coucher du soleil, nous montâmes donc dans une calèche tirée par des chevaux à la robe bai. Nous pûmes ainsi profiter de ce beau spectacle. En cette circonstance, ma passion a pu donner forme à toutes les expressions de mon cœur d’ amant.
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé Envoyer un e-mail
jml
Site Admin


Inscrit le: 11 Jan 2007
Messages: 152

MessagePosté le: Mer Mar 19, 2008 8:04 pm    Sujet du message: mlub154agnesvilhelm Répondre en citant

Quand ma grand mère voulut chercher son premier travail, elle se rendit a Paris et demanda à rencontrer la patronne d' une boutique de prêt à porter et lui posa cette question:"Pourriez vous me dire si a Paris on porte plutôt des couleur vives ou plutôt foncées ? Mes sœurs veulent absolument que je soit élégante pour me présenter aux agences de mannequin. "Les expressions sur le visage de la vendeuse changèrent..Elle avait vu que ma grand mère ne connaissait rien a la mode de Paris et devait se demander comment une jeune fille aussi jolie arrive a se mettre si peu en valeur..ma ma grand mère avait beaucoup de circonstance atténuantes.. Mais aujourd'hui hui elle était prête à y mettre le prix car en province elle avait eu l'ambitieux choix de faire fortune a la capitale et voulait plus que tout que sa réussite soit a la hauteur de ses espérances. Elle savait que dans les mœurs parisiens la mannequin était une créature au naturel avantageux mais surtout avec beaucoup de classe. Des voleurs s'étaient emparés de toute sa misérable fortune et sa famille la laissa libre de tenter sa chance dans le milieu du mannequinat parisien. La vendeuse la regarda :"Pour un casting, on sait tous qu' il vous faudra une robe , j'ai déjà ma petite idée.. Cette robe a été confectionnée avec des grains de café et les stylistes ont eu toutes les peines à la réaliser.Sachez que les mannequins vivent pour leur métier et je voulais vous expliquer celles qui viennent des milieux pauvres doivent se surpasser pour atteindre leur but. Je vous conseille donc cette robe pale :en ce moment c est la mode du clair a Paris.D autre part sachez que les beautés se remarquent à leurs grandes obstinations et à leur dévouement"...ma grand mère eut beaucoup de reconnaissance envers cette femme qui l'avait bien aidé et ainsi elle quitta la boutique vêtue 'une très jolie robe, et le visage remplie d'émotions ....
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé Envoyer un e-mail
Vuillaumier T_mlub154



Inscrit le: 20 Mar 2008
Messages: 1

MessagePosté le: Sam Mar 22, 2008 7:50 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Cette histoire est celle de deux grands protagonistes de l’histoire du monde, autrefois respectés et adulés, références sacrées des valeurs humaines ; dorénavant souvenirs, victimes du temps, remémorés à l’occasion de débat, exposés lors de créations artistiques, en tout cas ayant perdu toute influence sur les comportements actuels. Ceux- ci sont entrés dans la légende : disparus de la surface terrestre, seuls ont su survivre à travers les mémoires leurs noms : Innocence et Amour.

La dernière image que l’on garde d’Innocence est celle d’une malheureuse demoiselle. Une demoiselle dotée de la jeunesse infinie, laquelle lui permettait de découvrir sans cesse. Innocence a toujours été plus ou moins convoitée, selon les époques, plus particulièrement par les hommes; situation lui attribuant alors le triste statut de proie facile et de victime éternelle. Reconnue pour sa beauté issue de sa blancheur, elle était attendue dans chaque regard, afin d’exprimer la vertu la plus noble chez tout ceux qui avaient choisi d’être son hôte. Sa notoriété avait su faire d’elle l’élue d’Amour, ce qui la combla au plus haut point. Jamais n’avait-on vu plus beau couple que la nature eût choisit de réunir. De leur union naquit un enfant, encore plus réclamé que ses parents : Bonheur. Il est alors aisé de comprendre que la plus grande joie d’Innocence, devenue dame, était d’avoir rencontré Amour, aussi célèbre et recherché que sa compagne; cependant de sombres faits démontrèrent plus tard que son plus grand malheur fut la déchéance soudaine de ce dernier.

Capricieux, lunatique, cruel, beau, charmant, doux, ni homme, ni femme, juste Amour. Quoiqu’il ait pu paraître, Amour demeurait, au-delà de tout, une soif intarissable. D'où sa force. Force capable d'amener les moins ambitieux à braver l'impossible même, et, à l'époque où Innocence connut sa perte, soit le XVIIe siècle, d'amener les plus couards à affronter le regard des pères des jeunes femmes alors convoitées. Le XVIIe siècle fut l'époque de la mort d'Innocence, selon le devenir d'Amour, lui-même pris à son propre jeu, au profit de Sexe, ultime manipulateur des esprits.

Avant cette triste époque pour nos protagonistes, telle était la situation : Amour disposait d'un curieux langage, exprimé via un code très complexe, celui-ci s'adressait directement à l'âme, et lui conférait alors un pouvoir outrepassant l'âge, la nature ou le rang de l'autre. Il était une puissance à l'image du ciel : vaste et dénué de frontières ; tout comme le ciel, ici référence à Dieu, celui-ci pardonne ou tue selon la circonstance; tous s'y soumettent ou veulent sa grâce. Amour pouvait pousser quiconque à révéler ses secrets, à enfreindre les lois et même à mourir en son nom. Bercées par cette abîme vive de grandes émotions, fier pouvoir soutenu par Innocence, les espérances ne trouvaient leur limites qu'au sein d'une trop pâle passion de la part de celui qui pouvait les éprouver. En ce temps encore romantique, Innocence, heureuse, aimait à mener les jeunes filles à rêver à leurs princes charmants, sur de blancs chevaux, épée à la main, prêt à tout pour parvenir à gagner leur attention.

Puis s'imposa le XVIIe siècle, véritable tournant dans les "habitudes" amoureuses. La France était alors une société bâtit sur la différence entre les riches et les pauvres, avec ceux appelés "grands" au sommet de cet empire de l'apparat, et bien sûr en bas de l'échelle, le petit peuple. L'idée qu'on se faisait des sentiments reposait essentiellement sur celle qu'on se faisait de la beauté et de la reconnaissance. Il était donc dans les moeurs de choisir un amant en fonction de sa position sociale ; comme si Amour se voyait attribuer un prix...

La belle et pure Innocence ne comprit alors plus. Etait-ce encore là le monde dans lequel elle était née ? Ou était passé la force de celui qui pouvait auparavant mettre fin aux guerres ?

Les gens avaient définitivement cessé de jurer par Amour. C’était le travail qui définissait celui qu'on était aux yeux de la famille de sa bien-aimée. Amour, divine entité, partenaire d'Innocence, n'était devenu qu'une misérable question de corruption : payer pour aimer en somme. Le statut de la femme même se vit alors mis à mal par la tendance culturelle du moment, qui consistait à la percevoir davantage comme objet de désir et de plaisirs, que comme vêtues du rôle d'anges ayant un coeur pur, comme Innocence avait cru bon de leur attribuer. La majorité des femmes n’eurent hélas d’autre choix que de s’en accommoder, et ce mouvement d’admission trouva une résonance dans chaque parcelle de l’état. Bien entendu, en tant que "digne" capitale, Paris s'était présenté comme lieu originel des premiers écarts d'Amour. Début d'une stupide mode, la parisienne, fausse de caractère, passait pourtant pour la créature la plus élégante et la plus respectable qui soit au sein du reste de la nation. Apparaissaient alors très logiquement à cette époque superficielle des Don Juan briseurs de coeurs, dépourvus de foi en un quelconque dévouement sentimental. Ainsi Sexe l’avait emporté sur son rival.

Innocence vit alors Amour, son bien-aimé, jeté en spectacle, le plus souvent tourné en dérision, ou dramatisé, mais rarement présenté comme la plus bonne des augures..

Amour, décrédibilisé, disparut donc. Bonheur, témoin du devenu de ceux qui l’avait engendré, décida de servir d’autres causes, moins nobles certes, mais plus subsistante que celle de ses parents. Et Innocence, oubliée, perdit son essence et en périt.

Il y a maintenant longtemps qu'elle attend de pouvoir renaître, au cours d'une époque qui, avec un peu de chance, sera la nôtre.
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
mlub154Virginie Martinet



Inscrit le: 21 Mar 2008
Messages: 1
Localisation: Morez

MessagePosté le: Dim Mar 23, 2008 5:59 pm    Sujet du message: Paris ci la vie... Répondre en citant

MLUB154 Introduction à la linguistique de corpus MARTINET Virginie
M. Leblanc

Paris ci la vie…

Ce matin, le ciel parisien arrive à montrer des figures, des objets, des femmes, des hommes, de manière très élégante. Comme si le beau n’avait pas de prix, comme si le naturel devenait sacré.
C’est un de ces matins où toutes les espérances sont possibles, un de ces matins où les peines deviennent heureuses et les émotions deviennent vives.
Je ne connaissais personne autour de moi, je marchais dans la rue sans trop savoir où j’allais.
Dans ma tête, des questions stupides vivent et s’entrechoquent parfaitement avec des pensées plus ambitieuses. Je me sens vivant, véritable.
L’air frais matinal me submerge d’un bonheur inqualifiable. Je suis dans un abîme de plaisir, de passion.
Pourtant, cette journée est comme toutes les autres, rempli d’odeur, d’expressions que l’on laisse rentrer partout dans notre vie.
Aucune créature, ni chevaux à 4 têtes, juste une société, un monde parisien, bizarre, stressé, qui renforce mon idée de bonheur permanent.
Ma position par rapport au monde parisien est pourtant très difficile.
Comprendre et analyser l’inutile stress et le rythme effréné des parisiens me fait prendre conscience que même jeune, les habitants ne sont jamais clairs, vide de sourires.
Si quelqu’un se tue à Paris, qui le saura ? Combien de personnes seront au courant ?
J’ai envie de dénoncer ce coté inhumain de la capitale, et c’est parce que j’en suis conscient que je peux être heureux.
Toutes ces âmes qui ne demandent qu’à communiquer.
Pourquoi n’auraient-elles pas l’intelligence humaine de dévouement, de reconnaissance vis-à-vis de notre prochain ?
Les mœurs parisiennes évoluent beaucoup, il parait que c’est pareil en province, mais la soif des affaires dirige Paris et amplifie le phénomène.
Cette prise de conscience me rend terriblement heureux. Il m’est impossible d’imaginer un mauvais succès pour cette capitale, car elle fait partie de moi et je suis de nature optimiste.

Rempli de beauté, de spectacle, de religions, d’églises, de femmes sœurs et d’autres frères, la loi appréciée, celle qui est aimée, c’est celle des circonstances, c’est ce que les gens aiment, l’imprévu, les grands grains de folie, qui créent des succès, des grandes scènes de vies journalières qui vivent et revivent continuellement.
A Paris, j’aimerais bien aider les personnes en difficultés, je me verrais bien en train de soutenir de pauvres gens, mais le malheur me déplait, me fait peur, je préfère voir de belles scènes d’amour, avec des premiers baisers, qui ne veulent que le fond, et se foutent de la forme.
Il est difficile d’expliquer la beauté de la jeunesse ou du charme parisien, mais à Paris, j’ai tous les âges, tous les noms, toutes les rues, bref, cette ville fait partie de moi, c’est mon empire, ma belle capitale.
Pourrez-vous l’apprécier autant que moi ?
Vous l’aimez peut-être beaucoup, mais je suis libre de penser que mon ressenti est plus fort que le vôtre.
Toute cette analyse s’est effectuée durant ma ballade
En continuant encore et toujours cette magnifique promenade citadine, me voici au pied de la Tour Eiffel, élancée comme une épée de chevalier, qui laisse passer entre ces tissus de métal, les rayons de soleil. Cette tour montre, depuis toute sa hauteur, une vue intégrale sur la ville.
A ses pieds, j’aperçus un agent chargé de la propreté du site touristique.
Il était entré par le jardin, de l’autre coté.
Je le trouve bien pâle, je crus même un court instant qu’il allait tomber, mais pas du tout, le peuple parisien à la peau pâle, car il vit jour après jour un surmenage quotidien.
La personne se rapprocha de moi, il sentit que mon regard chercha le sien, il crus sûrement que mon but était le questionnement, la critique facile et gratuite, alors que je le regardai juste.
Le quiproquo, cette fausse interprétation, arrive souvent dans une journée.
Même si chacun trouve l’autre différent, c’est dans cette différence que l’on est fort justement.
Je décidai d’engager la conversation avec cet homme.
Au final, avoir franchi cette barrière m’a permis de trouver un ami.
Il s’appelle Henri, à 47 ans, et vit dans le même quartier que moi.
Il travaille depuis 2 ans, depuis que sa femme est partie avec son amant.
Il continuait quelquefois de pleurer pour son épouse, mais de moins en moins me dit-il, souvent pour me rassurer.
Je sentis que notre rencontre était pure, et qu’elle allait nous enrichir mutuellement, l’un comme l’autre.
Ce récit ci-dessus est l’une des nombreuses histoires que l’on peut vivre à Paris en une seule et même journée.
Cette vie à Paris, je la critique, mais je l’aime…
_________________
Quand un vieillard meurt, c'est une bibliothèque qui brûle...
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Montrer les messages depuis:   
Poster un nouveau sujet   Répondre au sujet    TEXTOPOL Index du Forum -> UFC: MLUB 154 Introduction à la linguistique de corpus Toutes les heures sont au format GMT + 1 Heure
Aller à la page Précédente  1, 2, 3
Page 3 sur 3

 
Sauter vers:  
Vous ne pouvez pas poster de nouveaux sujets dans ce forum
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Vous ne pouvez pas éditer vos messages dans ce forum
Vous ne pouvez pas supprimer vos messages dans ce forum
Vous ne pouvez pas voter dans les sondages de ce forum


Powered by phpBB © 2001, 2005 phpBB Group
Traduction par : phpBB-fr.com